Portrait – Interview de François Jouffa, co auteur de Sex & Perestroïka
Seconde partie de l’interview
François Jouffa (voir biographie Wikipédia) est journaliste, écrivain et co-auteur et acteur (accidentel) dans Sex & Perestroïka. Il nous raconte les suites de ses aventures incroyables sur le tournage du film en plein effondrement de l’Union Soviétique et sans aucune autorisation. Retrouvez la première partie de l’interview ici.
Thomas : De mon point de vue, c’est vraiment comme ça que ça s’est passé. Vous y étiez dans un moment clé.
François Jouffa : Mais dans cette optique là ! Il fallait qu’on filme un moment de révolution et qu’on y introduise notre scénario. Alors rien ne s’est passé comme on l’avait prévu. Il n’y a pas eu les chars de l’armée ou de l’anti armée contre le parlement. On a filmé des choses pas inintéressantes, par exemple les gens qui voient le film aujourd’hui ne se rendent pas compte qu’il était interdit de manifester lors de l’Union Soviétique. Et à un moment il y a une manif pour Eltsine. A la limite les gens ont oublié qui était Eltsine. Mais on voit des gens manifester près du parlement pour Eltsine. Première manifestation de toute l’histoire de l’Union Soviétique, deuxièmement contestataire pour un homme, on ne savait pas qui c’était à l’époque, on l’a su plus tard et maintenant, on l’a pratiquement oublié.
Et puis à un moment je suis quand même… Je me suis démerdé pour être au milieu de la dernière grande manifestation du premier mai. Je vous assure que se retrouver au milieu de la place rouge, mêlé aux manifestations d’une fête du premier mai… Parce que c’était un tel chaos, un tel bordel sous la perestroïka, qu’on arrivait à se débrouiller et à faire pratiquement n’importe quoi. Mais pour moi…
Thomas : C’est à dire qu’en fait, vous pouviez profiter de la confusion du moment pour faire à peu près ce que vous vouliez.
François Jouffa : Et tout le monde était achetable.
Thomas : ah, d’accord.
François Jouffa (Sex & Perestroïka) : À la fin du film (Sex & Perestroïka) on tourne dans l’aéroport. On l’a carrément loué pour quelques roubles. Parce qu’il y avait différents taux de change, suivant que l’on payait en liquide avec de l’argent français, des francs à l’époque ou peut être des dollars. Carrément on avait loué un… c’était quoi comme avion ? Un boeing soviétique, c’était quoi ? Un Tupolev ! C’était hallucinant. Tu vas voir quelqu’un, tu sors un paquet de billets, qui pour nous devait représenter 1000 francs. Est-ce qu’on peut tourner dans votre avion ? Mais sans problème ! Est-ce que vous pouvez rajouter 20… aujourd’hui on dirait 20 euros ?
C’est une époque… Il n’y avait pas de restaurant, pas de cafés, tout était déjà clandestin, tenu déjà par la mafia. Je ne sais pas comment il faisaient. Les premiers casinos. Alors le problème, c’est que moi, je vivais beaucoup la nuit. Je vivais des histoires complètement hallucinantes et Francis Leroi avait peur avec son cadreur caméraman de me suivre la nuit.
Et puis on n’avait pas de vidéo. Aujourd’hui avec la vidéo ça aurait été plus simple. C’était du vrai cinéma 35 millimètres, donc il n’y avait pas les éclairages. On ne pouvait pas filmer une boite clandestine sous la mafia avec des nouvelles prostituées et éclairé comme au cinéma. ça aurait été mieux avec de la vidéo, mais on était mal équipés pour ça.
Donc tout ce que je faisais, je l’ai en souvenir pour moi… je devrais l’écrire. Et tout ce qu’on filmait le jour, c’était un peu quelques fois reconstituer ce que j’avais vu la nuit. C’était un peu absurde. Notamment, des rencontres avec des soldats d’Afghanistan, des anciens, des vétérans diraient les américains. Et c’était une catastrophe pour eux. J’étais le seul à dire en France qu’ils n’avaient pas tort. Alors là, ce n’était pas correct de dire en France que les soviétiques avaient quelques raisons de se méfier des musulmans intégristes. Mais ceci est une autre histoire.
Donc je vivais des choses passionnantes qu’on ne voit pas dans le film. C’est pour ça que je pense que c’est un film raté, mais intéressant. Merci de me faire parler de ce film. Finalement j’étais co réalisateur et co auteur. Comme l’acteur principal, Boris Bergman, je parlais de lui tout à l’heure, n’a pas eu son visa. C’était compliqué d’avoir un visa à l’époque pour aller en Union Soviétique.
Thomas : Oui, vous avez quelqu’un de l’équipe qui n’a pas pu y aller.
François Jouffa : Oui…
Thomas : Alors que tout était prêt. Tout le monde est parti…
François Jouffa : Sauf l’acteur. Et alors j’ai fais l’acteur sur place.
Thomas : Et tu as du le remplacer…
François Jouffa : Et bien que j’ai fais pas mal de tout petits rôles quand j’étais jeune, je ne suis pas un bon acteur. En plus pour faire un Don Juan qui doit se monter torse nu. J’avais déjà la cinquantaine grassouillette et poilue. C’est une des raisons qui font que le film n’est pas très joli à voir par moments. Mais bon. Alors on est arrivés là bas…
Thomas : C’est quand même une sacrée anecdote parce que enfin quand ce n’est pas prévu, se retrouver dans un rôle d’acteur de film érotique du jour au lendemain…
François Jouffa : Quand on a une réputation de journaliste sérieux. Oui. Et j’étais à l’époque patron de FIP Radio France. Oh la tête que m’a fait à l’époque le patron, le PDG Roland Faure. Bah non, c’est un docu fiction… Enfin bref.
Thomas : Ceci dit, je rassure tout le monde, c’est quand même… c’est très soft. Enfin, c’est je trouve, et tu me corrige si tu n’es pas d’accord ; c’est dans la ligné des films érotiques des années 70, ce qui me paraît vraiment très très soft par rapport à ce qu’on peut voir aujourd’hui à droite à gauche.
François Jouffa (Sex & Perestroïka) : Mais attention, comme sur Internet on peut tout voir en pirate, il y a énormément de sites de pays de l’Est notamment en russe qui montrent une version doublée par une voix parce que les russes font toujours comme dans le temps ce que font également les indiens et pas mal les chinois je crois aussi. Il y a une voix qui couvre et qui joue tous les rôles. Et on voit que c’est la version russe parce qu’il y a du russe qui parle par dessus tout le monde. Et là ils ont rajouté des scènes porno.
Thomas : Oui, il y a des scènes qui n’ont rien à voir avec l’esprit d’origine.
François Jouffa : Rien à voir ! Mais comme c’est un peu la même qualité de film, on peut imaginer que c’est la même source. Mais ce sont des scènes très très longues. Alors on peut dire mais pourquoi il insiste là dessus lourdement… ça a pas été tourné par nous ! C’est un peu désagréable le cinéma maintenant, on en fait ce qu’on veut et on peut rien dire.
Thomas : Donc on va essayer de donner les liens corrects vers le film pour que vous ayez droit à la bonne version dans la mesure du possible.
François Jouffa : Donc on arrive là bas. Je me rappelle les premières images. Et dommage qu’on ait pas pu tourner en vidéo. On avait que du liquide. Parce que quelqu’un de la Mosfilm nous attendait, la grande société de production, l’unique soviétique qui nous attendait. Et il fallait venir avec du liquide, alors on avait un paquet énorme de billets.
Thomas : Vous êtes venus avec des valises de billets…
François Jouffa : Des valises de billets et je me rappelle plus si c’était des dollars ou des francs. Et il était obligé de compter exactement, le douanier qui devait gagner qu’un seul billet comme ça par mois et encore…. Et une valise entière, il les comptait un par un. ça a duré… Au bout d’une heure, il en pouvait plus. Il avait des sueurs et il devait se demander ce qu’il lui arrivait le malheureux. Et je crois que l’assistant soviétique qui nous attendait lui a filé un des billets et lui a dit “laisse tomber”, parce que ça n’en finissait plus. Mais déjà, c’était une scène hallucinante ça.
Et par la suite, moi je pensais tourner, parce qu’on avait un contrat avec la Mosfilm, dans un des grands studios de Moscou. Et moi je disais, ils vont bien tourner “Guerre et Paix” ou un grand film comme ça, “Quand passent les cigognes” ou j’imaginais un grand film russe. Et j’imaginais mes acteurs… C’est moi qui faisait l’acteur en plus…
Thomas : …intervenir dans la scène d’un autre film ?
François Jouffa : Voilà, c’est ça, ça aurait été génial, un énorme truc, Stalingrad… Et puis on nous a dit que les studios étaient pris et qu’il fallait attendre trois mois. On avait des éclairagistes sans électricité, du maquillage, mais pas de maquilleuses. On s’est tous rendus dans un hôtel immense. On savait plus où se retrouver dans l’hôtel, c’était compliqué. Et on s’est dit qu’est-ce qu’on fait ? On a une équipe de tournage, on a de l’argent. On ne peut pas faire le film qu’on souhaiterait. Alors on a improvisé, tous les soirs on écrivait quelque chose et on essayait de le tourner le lendemain. Tiens demain c’est le premier mai bah on devrait aller dans la…
Thomas : D’accord, ça s’est vraiment fait à l’improvisation
François Jouffa : Voilà. Notre traductrice qui parlait parfaitement le français comme seuls les russes savent parler français à l’époque, sans accent, sans avoir connu la France autre que Zola, Victor Hugo ou Dumas et Balzac bien sûr. Et bien on lui dit, “tu veux devenir l’actrice principale ? Mais attention. A un moment il faudra se déshabiller”. “Non, moi jamais… étudiante et tout”… bon. Après un demi litre de vodka et un billet ça s’arrange… Je suis méchant parce que c’est une fille fabuleuse. Elle est mariée aujourd’hui avec un homme de la radio que je lui ai présenté à Moscou. Mais enfin on peut dire que ça s’est passé comme ça aussi.
Thomas : D’accord.
François Jouffa : On avait un autre étudiant, qui vient de mourir, je viens de l’apprendre très récemment il y a quelques jours ; pour abus de vodka et de cocaïne aussi. comme quoi après la perestroïka, le capitalisme a fait d’autres ravages. Il parlait parfaitement le français aussi. On l’a fait venir en France. Je me rappelle la première chose qui l’a vachement étonné à Paris, c’est qu’il y avait des boutiques partout, à tous les rez de chaussé, et qu’à Moscou à l’époque il n’y en avait pas.
Thomas : À l’époque non, c’est vrai…
François Jouffa : Donc il nous a fait vernir ses copains russes. Il nous a trouvé une femme qui a fait le casting. On nous a trouvé des comédiens. Et comme on ne savait pas où tourner on a eu une idée amusante. Tous nous étions cinéphiles, surtout Francis Leroi et moi, alors on a tourné au VGIK, est-ce que je prononce bien ?
Thomas : Au VGIK ?
François Jouffa : Le VGIK est l’IDHEC ; l’école de cinéma en français ; maintenant c’est la FEMIS. C’est la grande école de cinéma de Moscou où a tourné Tarkovsky, enfin les meilleurs. Donc déjà dans cette ambiance d’école de cinéma…
Thomas : oui, oui, ça donne un petit peu de piment…
François Jouffa : c’était quelque chose. Et le producteur étant le producteur d’Emmanuelle, il fallait trouver un ressort ou quelque chose d’érotique. Donc on s’est dit on va faire un casting et puis on va demander aux femmes si elles veulent bien se déshabiller. Toutes elles voulaient bien. Et à partir de certaines des femmes qu’on interviewait en tant que journaliste finalement, et bien on suivait leur itinéraire et leur voie, et ça partait dans des chapitres. Mais alors, on distribuait des petits papiers dans la rue lors des concerts de rock…
Thomas : Pour ?
François Jouffa : Pour le casting. Et on s’est retrouvés avec une foule de jeunes filles ; de jeunes femmes ; prêtes à tourner évidemment dans un film occidental (Sex & Perestroïka) ; pour gagner un peu de sous bien sûr.
Thomas : Elles savaient que c’était une production française…
François Jouffa : Elles savaient que c’était une production française, que c’était un film érotique (Sex & Perestroïka). Toutes, toutes, toutes voulaient tourner dans ce film. Et toutes, toutes voulaient se marier avec nous.
Thomas : D’accord.
François Jouffa : Toutes. Je sais pas si c’est toujours comme ça en Russie ?
Thomas : Je crois que ça a changé. Un petit peu en tout cas.
François Jouffa : Parce que il y a certaines malheureuses qui ont agrippé ; pendant qu’on était là ; des représentants pensant que c’étaient des milliardaires français. Elles se sont retrouvées dans un HLM, dans une banlieue lyonnaise, bien, bien malheureuses. Mais en France on divorce et elles se sont débrouillées après. Mais l’idée c’était de s’échapper. J’avais vu un sondage parmi les étudiantes de Saint Petersbourg. Il y avait plus de 50% des étudiantes qui étaient prêtes à se vendre à se prostituer pour pouvoir partir en occident.
Thomas : A là là, c’est fou.
François Jouffa : On ne pouvait pas sortir.
Thomas : Ok. Une autre petite anecdote sur le tournage du film qui me parait plutôt intéressante, c’est que mine de rien, il y a pas mal de scènes qui sont tournées sur la place rouge, dans le métro de Moscou et ailleurs, à des endroits où, soit il n’y a jamais d’autorisation qui sont données, soit c’est carrément interdit de tourner.
François Jouffa : ha, c’était du piratage…
Thomas : Et ça peut être presque dangereux aussi à cette époque de se faire chopper à filmer la caméra au poing, enfin je ne sais pas trop comment ça s’est passé mais…
François Jouffa (Sex & Perestroïka) : Exactement, mais c’était pas de la petite vidéo. Ce n’était pas des vidéos de touristes comme il y a aujourd’hui hein.
Thomas : Oui, vous aviez du matériel…
François Jouffa : .. du vrai matériel lourd de… de cinéma.
Thomas : Vous n’aviez pas d’autorisation du tout ?
François Jouffa : Aucune. Et d’ailleurs cet assistant Alexandre Gnedenko, dont je viens de te parler et qui est mort récemment, s’est retrouvé en prison parce que je lui avais prêté un… un Playboy français… en lui disant : “ça serait bien de trouver une fille un peu le genre… pas trop gros seins, un peu comme les français les aiment bien, un peu élégante, pas une grosse russe, pas une grande blonde”.
Et il y a des policiers en civil qui l’ont arrêté. On a été le chercher dans un sous sol d’une prison, c’était hallucinant, le pauvre était derrière une cage. Et c’est notre Gregory qui était notre directeur de prod. et qui était malin pour ça… je crois qu’il a arrosé, qu’il a donné du pognon à tous les flics du commissariat et qui l’ont laissé sortir. Et oui, mais quelques années plus tôt, c’était le goulag ou quelque chose comme ça… sous Brejnev en tout cas.
Thomas : Et là, c’était à cause d’une revue Playboy, alors que ça aurait pu être pour des histoires de tournage qui était carrément interdit, mais… mais non.
François Jouffa : Oui, c’est vrai. Oui, et les seules choses intéressantes finalement, c’est de voir un jeune couple qui fleurte, de façon un petit peu poussé, sous une grande statue de Karl Marx, où il y a des pigeons qui lui chient dessus. La symbolique est assez amusante. Pourquoi ils fleurtent de façon poussée. Je me demande si c’est pas dans le parc du Bolshoï. Le parc où il y avait beaucoup d’homosexuels qui se rencontraient clandestinement à l’époque.
Thomas : Oui effectivement..
François Jouffa : Mais en même temps ça montrait que les jeunes n’avaient pas d’appartement. Enfin en même temps, c’était du reportage. Et puis c’était marrant de se promener devant les grandes enseignes où il y avait Lenine. Il y a un dialogue avec Alexandre dont je te parle sans arrêt, celui qui vient de mourir… où je plaisante sur John Lenine et Vladimir Lennon…
Thomas : Oui, d’accord…
François Jouffa : …en tant que fou des Beattles. Alors ce qui m’a amusé justement, moi qui avait bien connu comme journaliste et comme passionné et comme témoin de son époque ; les années 60 ; l’explosion de 68 ; l’explosion du rock n roll ; les festivals de rock et de pop musique ; les début du hash et de l’herbe… J’ai l’impression en 1990 d’être dans les années 60 en occident. Ils découvraient tout. Il y a plein de groupes de rock, alors les faux Pink Floyd, les faux Led Zeppelin, les faux Beattles, les faux Stones…
Thomas : Ils essayaient tout en fait à cette époque. Ils commençaient à essayer vraiment à trouver un style aussi…
François Jouffa : Oui. C’est un grand défouloir.
Thomas : D’accord.
François Jouffa : C’est pour ça que je parle de John Lenin et de Vladimir Lennon dans le film. Mais ça n’amuse que moi.
Thomas : Sisi, c’est marrant. Il y a une autre scène qui m’a marqué, enfin j’étais en train de penser à ça aussi, qui n’a rien à voir avec le côté érotique du film que je vous laisse apprécier, chacun comme vous voulez. Il y a une scène où tu rentres le soir assez tard, c’est sur un parking et où tu te fais agresser par...
François Jouffa : …et bien ça m’est arrivé, on l’a reconstitué.
Thomas : Ah d’accord, c’est une reconstitution d’un événement qui s’est vraiment passé.
François Jouffa : Oui, oui, et j’ai eu de la chance de pas avoir le crâne fendu en deux. ça arrivait beaucoup quand les jeunes occidentaux rentraient le soir que des hooligans les dévalisent. Cela dit, ça peut arriver à New York à Bangkok et ailleurs, hein.
Thomas : Parce que je me suis dit, comment est-ce que avez vous eu l’idée de faire cette scène et pourquoi. Et du coup, c’est la reconstitution d’un truc qui s’est réellement passé et là, je comprend mieux effectivement le…
François Jouffa : Mais alors l’idée des gens qui m’ont dépouillé, c’était surtout de me piquer mon blue jean, plutôt que le peu d’argent que j’avais dans la poche. Un blue jean, c’était de l’or à l’époque.
Thomas : oui, c’est vrai oui.
François Jouffa (Sex & Perestroïka) : D’ailleurs on montre une petite jeune fille, à qui un des héros du film fait un cadeau. Et il l’emmène dans une de ces premières boutiques pour étrangers où les prix sont affichés en devises. Et le cadeau le plus extraordinaire qu’il puisse lui faire à l’époque, c’était une petite jupette en blue jean.
Thomas : oui, oui, tout à fait… d’accord. Très bien. Un dernier mot peut être pour les internautes qui visitent Russie.fr et qu vont lire cette interview, avant de se quitter.
François Jouffa : Un dernier mot ? Je pourrais vous parler des heures des russes, des petites russes, des grosses russes, des grandes russes. Elles m’ont toutes sauté dessus. C’était une période de ma vie complètement hallucinante. J’avais l’impression d’être Casanova, Don Juan le… elles m’aimaient toutes, “ya liubliou tibia”, elles voulaient toutes venir avec moi.
Et j’ai très vite compris que c’était simplement pour partir vers une certaine liberté, et pas pour mon physique de petit brun poilu. Mais quand même, ça fait plaisir quand partout on te dis, “t’es beau”. Y’a eu un film comme ça, avec Michel Blanc, avec… c’était des roumaines je crois.
Thomas : “Je vous trouve très beau”.
François Jouffa : Je vous trouve très beau ! Oui d’accord. Ha ha… Je vous trouve très beau. D’accord, j’ai compris.
Thomas : Très bien. Ce sera le mot de la fin. Merci François Jouffa d’avoir accepté cette interview. Merci à tous de l’avoir suivi. Je vous rappelle que vous trouverez juste après l’interview, les liens vers certains livres et disques qu’à enregistré ou écris François Jouffa pour un accès direct et aussi sur le DVD de Sex et Perestroïka, que vous pouvez acheter en ligne et où vous trouverez notamment le making off du film que vous ne trouverez pas sur internet celui là. Merci François Jouffa.
François Jouffa : A bientôt
Thomas : A bientôt sur Russie.fr
François Jouffa : Do svidania !
Thomas : Do sviadania !
Retrouvez ici les livres et disques de François Jouffa cités dans l’interview :
Pop culture, Génération Johnny, Histoire du Rock (Tallandier)
« Hâte de voir ce que vous en avez pensé, de l’interview et du film Sex & Perestroïka, dites le moi dans les commentaires les News de Russie.fr. Merci et à très vite »
Intéressant aussi la deuxième partie
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