Les soirées / rencontres Russie.fr
Les soirées / rencontres Russie.fr sont accessibles 2 à 3 fois par an.
Elles sont organisées en petit comité et ouvertes à toutes et à tous, lecteurs, lectrices, élèves et autres aventuriers de retour de voyage ou en quête d’aventures.
A lire ou à écouter avec Laurence, qui est allée à 100km/heure dans les rues de Moscou avec une espionne russe
Thomas : Salut Laurence !
Laurence : Salut !
Thomas : Bon alors, comment ça va ?
Laurence : J’ai passé une très bonne soirée, très conviviale, avec le groupe russophone.
Thomas : Oui, on est ce soir à une soirée Russie.fr. C’est la première rencontre que je fais par le blog. Merci d’être venue.
Laurence : Merci.
Thomas : Pourquoi tu es venue d’ailleurs ?
Laurence : Il se trouve que je suis par hasard à Paris. Parce que je n’habite pas du tout en France. J’habite en Italie depuis 30 ans.
Thomas : Ah oui.
Laurence : Mais ça n’a rien à voir avec la Russie, mais pourtant…
Thomas : On a eu de la chance que tu viennes alors.
Laurence : Oui, oui, j’ai eu de la chance aussi.
Thomas : Super, c’est bien tombé.
Laurence : Et l’amour de la Russie, ça c’est depuis toujours. Et ça ne part pas.
Thomas : Alors, justement. Dis-moi, Laurence, le russe, la Russie, c’est quoi pour toi dans ta vie ?
Laurence : C’est un peu le pays de l’imaginaire pour moi. Voilà, j’aime beaucoup peindre. Et, c’est vrai que…
Thomas : Tu es un peu une personne créative, dans la peinture, dans la musique, si j’ai bien compris ?
Laurence : Oui.
Thomas : Tu fais du piano ?
Laurence : Oui. J’aime bien la culture russe, le cinéma, la musique.
Thomas : ça t’a envoûté, on peut dire ?
Laurence : ça m’a envoûté effectivement. Tout à fait.
Thomas : D’accord. Tu parles russe.
Laurence : J’apprends oui, je parle quelques mots, des phrases. J’ai beaucoup de mal à retenir, mais j’essaie. C’est un rêve de parler russe pour pouvoir aller en Russie et parler.
Thomas : Tu es déjà allée là-bas ?
Laurence : Oui, en 87.
Thomas : Ah oui, ça fait longtemps. En 87, c’était l’URSS effectivement, tout était un peu gris ?
Laurence : Non, en fait c’était quand même la perestroïka. Et il y avait une sensation d’éveil et de liberté qui était fantastique.
Thomas : On pouvait sentir que les gens sentaient que ça allait s’ouvrir.
Laurence : Oui, les gens le comprenaient, le sentaient.
Thomas : Pourtant, tu nous a raconté une petite anecdote tout à l’heure, au sujet d’une dame, qui… Vous cherchiez un taxi, vous étiez en petit groupe, c’est ça ?
Laurence : Non, j’étais toute seule avec ma mère parce que nous étions allées acheter des partitions. Vu que j’avais appris à lire le russe, je ne me perdais pas dans le métro.
Et sur la place rouge, aucun taxi ne voulait nous prendre jusqu’à ce qu’une dame, effectivement, propose de nous amener avec elle dans le taxi qu’elle avait sûrement choisi.
Thomas : J’ai bien aimé la description de la dame tout à l’heure, tu parles d’une petite coupe très…
Laurence : Une petite coupe, très casque, enfin bol ou casquette en italien et blonde, très genre Agatha Christie on imagine très bien.
Thomas : Personne ne voulait vous prendre.
Laurence : Personne ne voulait nous prendre.
Thomas : Parce que vous étiez étrangers ?
Laurence : Je suppose. Et en fait, oui, on ne trouvait pas.
Thomas : C’était en 87 hein quand même, c’était avant la chute du mur.
Laurence : Oui et on a traversé tout Moscou à 100 à l’heure dans ce taxi. Comme des fous, en grillant tous les feu rouges. En rasant tous les… Il y avait quand même de la circulation et beaucoup de…
Thomas : En rasant les postes de police ?
Laurence : Oui, les policiers ne nous disaient rien alors qu’on les avait frôlés.
Thomas : Et c’est ça le plus surprenant, c’est que finalement, vous êtes passés sans problème.
Laurence : On est passés sans problème et on a retrouvé cette dame à St Pétersbourg. Enfin à Leningrad à l’époque.
Thomas : Alors ça c’est après ?
Laurence : Et la semaine suivante. Donc elle nous suivait certainement à Moscou. Je ne m’en étais pas tellement aperçue parce que je ne pensais qu’à ma peinture et c’est ma mère qui avait observé, qui m’a dit…
Thomas : Qui t’a dit à St Pétersbourg…
Laurence : Voilà, regarde la dame elle est là. Et effectivement, elle était toujours là. Et en fait, je pouvais m’échapper du groupe pour peindre. Je laissais un peu le groupe. On avait un peu une zone de liberté. Enfin, je me la prenais en fait.
Thomas : Donc en fait vous étiez suivies et surveillées comme l’étaient en Russie les étrangers à l’époque très souvent.
Laurence : Oui.
Thomas : Et vous aviez repéré, le… l’espion. Si on veut.
Laurence : Oui, qui d’ailleurs ne se cachait plus.
Thomas : D’accord, waw. Alors ton prochain voyage, parle nous de ça un peu ?
Laurence : ça c’est un rêve, voilà.
Thomas : C’est pour quand ? Ah ces questions pieds dans le plat, moi, j’aime ça ^^
Laurence : Quand je saurai un peu mieux parler que maintenant. Peut-être, je me donne un objectif dans un an.
Thomas : Dans un an ? Et ce sera en été, en hiver ?
Laurence : J’aime bien le printemps. Quand la nature s’éveille, il y a plein de fleurs. Oui sans ça, l’hiver, j’ai peur.
Thomas : Alors soit le printemps qui vient là dans 6 mois, soit dans 1 an et demi du coup ?
Laurence : Du coup oui. Sans ça l’hiver aussi ça m’attire.
Thomas : L’hiver oui. Les deux valent le coup hein. Et tu sais où tu veux aller.
Laurence : J’aimerais bien l’anneau d’or. Retourner aussi à St Pétersbourg.
Thomas : Ok.
Laurence : Et le lac Baïkal.
Thomas : Alors oui, superbe. Le plus grand lac d’eau douce du monde. La plus grande réserve d’eau douce. Et St Pétersbourg va avoir pas mal changé, je pense. Si tu l’avais déjà vu, ça risque de faire un sacré changement.
Laurence : Oui.
Thomas : Et bien écoute, merci d’être venue ce soir. C’est un plaisir de t’avoir eu avec nous. Alors, je parle au passé, parce que le jour où vous écouterez ça… mais on continue la soirée. Et j’espère que tu n’es pas déçue. Un petit mot pour conclure peut être pour ceux qui nous écoutent et qui n’ont pas pu venir ce soir ?
Laurence : C’est dommage. Je suis très contente de suivre les cours, les leçons auxquelles je me suis inscrite avec toi. Voilà, je trouve ça très très bien.
Thomas : Et bien merci, c’est quels cours déjà ?
Laurence : C’est le Russe au Quotidien et le Kit de la Relation en Russe. Je conseille, c’est formidable.
Thomas : Pour pratiquer l’oral etc.
Laurence : Très très bien.
Thomas : Super, et bien écoute, merci beaucoup. Merci Laurence. Et n’hésite pas si tu as des questions pour la suite, je suis toujours là pour y répondre, c’est fait pour.
Laurence : Merci
Thomas : Merci Laurence.
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