Portrait – Tatiana Klimova, cours de russe online

Aujourd’hui mon invitée est Tatiana Klimova, professeur de russe sur le web, puisqu’elle donne des cours de russe à distance et s’occupe du site Russian Langage Podcasts Dans cette interview Tatiana nous parle de l’apprentissage du russe et des différences d’enseignement pour les élèves français par rapport aux russe, mais aussi aux américains ou aux autres européens. Nous abordons ce qui fonctionne et ce qui marche moins dans cet échange très intéressant pour tous ceux qui apprennent le russe.

Thomas : Bonjour, vous êtes sur Russie.fr. Je suis avec Tatiana Klimova, qui est professeur de russe, qui fait des cours de russe par internet et qui donne des cours à distance par le web et qui plein de trucs intéressants à nous raconter aujourd’hui. Salut Tatiana !

Tatiana Klimova : Priviet, priviet !

Thomas : Priviet, kak dela ?

Tatiana Klimova : Khorosho !

Thomas : “Priviet, kaka dela”, ça veut dire “salut, comment ça va” et « khorosho », ça veut dire ?

Tatiana Klimova : Bien.

Thomas : Bien. Tatiana, pour commencer est-ce que tu peux nous dire comment tu es arrivée en France et comment tu as commencé ton activité ?

Tatiana Klimova : Oui, alors je suis en France depuis 8 ans. J’ai fais toutes mes études en France à Lyon. Et puis depuis trois ans je travaille à mon compte. Je donne essentiellement des cours de russe par Skype, par internet. Des cours de russe et de français pour les russes. Voilà, c’est très pratique, c’est nouveau et je suis très contente. j’aime beaucoup ce que je fais.

Thomas : Donc tu me disais, tu as des clients de toutes nationalités.

Tatiana Klimova : Oui, exactement, j’ai des français et même des français qui habitent en fait géographiquement pas très loin de chez moi et qui préfèrent en fait plutôt faire un cour tranquille chez eux par Skype plutôt que de passer des heures en voiture dans les bouchons. Et puis, j’ai beaucoup d’américains, des européens. Et aussi je donne des cours de français langue étrangère pour les personnes russes.

Thomas : D’accord. Et donc tes élèves se trouvent un peu partout dans le monde ?

Tatiana Klimova : Oui, oui, aux États-Unis, en Allemagne en Autriche, Espagne Suisse au Luxembourg, beaucoup de français. Donc chaque jour je voyage un peu, je fais le tour du monde.

Thomas :D’accord, mais c’est super. Donc du coup tu es vraiment à la pointe sur le web.

Tatiana Klimova : Oui, je pense oui oui.

Thomas : Ok. Est-ce qu’on peut parler un peu de ton activité web alors qu’est-ce que c’est exactement, quel site est-ce que tu as ?

Cours de russeTatiana Klimova : Oui, alors justement, je ne fais pas beaucoup de publicité de moi même parce que j’ai un site qui s’appelle “Russian Langage Podcast”.

Thomas : Alors “Russian Langage Podcast”, on va détailler, c’est http://www.russianpodcast.eu je mettrai le lien bien sûr dans l’article.

Tatiana Klimova : Voilà et donc je met sur l’internet les podcasts en russe. C’est uniquement en russe. C’est pour des personnes plutôt du niveau intermédiaire. Il y en a déjà 150. Donc chaque fois, c’est des dialogues thématiques sur un thème précis. Parfois des entretiens avec des personnes russes, entièrement en russe. Voilà pour ceux qui veulent enrichir leur vocabulaire ou leur compréhension du russe.

Thomas : ça tombe bien parce que j’ai beaucoup de gens… Vous êtes beaucoup sur Russie.fr à vouloir apprendre  un peu plus de russe et à vouloir progresser, c’est très bien, vous avez raison, continuez. Allez voir le blog de Tatiana, il y a des très très chouettes à voir. Et voilà. Est-ce que tu peux me parler un petit peu de l’apprentissage du russe en France ?

Tatiana Klimova : Oui. Alors, j’ai pas mal d’expérience en fait dans l’apprentissage, dans l’enseignement du russe. J’ai même un peu travaillé à l’Université de Lyon en tant que prof de russe, dans des associations et maintenant, c’est surtout des cours privés. Et, c’est vrai que le russe, je pense en France, c’est encore considéré comme une langue exotique. Je trouve ça un peu dommage, parce que c’est beaucoup plus facile, que le chinois ou le japonais par exemple. Et pourtant il est vu un peu de la même façon. Ce n’est pas du tout aussi difficile que ces langues par exemple.

Thomas : D’accord. Et alors tu me disais, je crois que le russe est enseigné de moins en moins en France dans les collèges, lycées…

Tatiana Klimova : Oui, oui, ça c’est un fait, mais cependant…

Thomas : Déjà, quand j’ai appris le russe, il n’y en avait pas beaucoup…

Tatiana Klimova : Oui, mais si les parents ils veulent vraiment que les enfants apprennent le russe, il y a toujours des écoles où le russe est enseigné en deuxième, en troisième langue. Et même il y a des lycées et des collèges où c’est la première langue étrangère. Je pense que si on veut vraiment apprendre le russe dès l’école, il y a la possibilité.

Thomas : Ok. Toi tu as travaillé alors… pour enseigner le russe aussi bien à des élèves de cours intermédiaire qui ont commencé pour aller voyager, passionnés par la Russie à leur manière et aussi bien à des businessmen, à des hommes d’affaires pardon.

Tatiana Klimova : Oui, mais quand même, je pense qu’il y a une grande différence par rapport à l’anglais. C’est que même si ce sont des hommes d’affaires qui apprennent le russe pour les affaires, ça commence toujours avec un intérêt, une passion pour le pays quand même. Donc même ces businessmen sont surtout intéressés pas la culture russe et les affaires aussi bien sûr. Mais 100% de mes élèves, c’est parfois pour les voyages, parfois pour les affaires, mais toujours en lien  avec une passion pour la Russie ou l’Ukraine ou les pays russophone, ce qu’on ne peut pas dire par rapport à l’anglais, parce que l’anglais, c’est surtout pour les affaire, c’est rarement pour Shakespeare.

Thomas : Alors, les français disent souvent des russes qu’ils sont très forts en langues. Je suis l’un des premiers à le dire ou l’un d’entre eux on va dire tout simplement. Et c’est vrai que quand on va en Russie on rencontre des russes qui parlent un français absolument impeccable, qui n’ont jamais mis les pieds en France. C’est quelque chose d’impressionnant que l’on ne voit pas ailleurs ou très peu je crois. Alors la question, c’est est-ce que les français sont pas bons ou pas terribles en langue, qu’est-ce qui se passe là ?

Tatiana Klimova : non, je ne suis pas du tout d’accord, justement. Un de mes rêves, c’est d’essayer d’élaborer une méthode et de montrer aux français qu’ils ne sont pas du tout nuls. Mais en fait à l’école, l’enseignement est un peu similaire à ce qui se passe en France.

Thomas : En Russie ?

Tatiana Klimova : En Russie, oui, donc à l’école, c’est la même chose. En revanche les universités linguistiques en Russie sont très très fortes. Voilà. Par exemple, j’ai fais une année à l’Université linguistique de Nijny Novgorod en Russie et je suis partie en France. Mais pendant six moi, on a fait juste la phonétique avec un miroir…

Thomas : Ah oui, avec un miroir ?

Tatiana Klimova : Avec un miroir, on regardait la position de la bouche, des dents, de la langue et tout, tout en petits détails. Je pense pas qu’on fasse ça en France.

Thomas : ça alors. J’ai jamais entendu parler de ça.

Tatiana Klimova : Voilà, donc on faisait que la phonétique pendant six mois pour travailler tous les petits sons. Donc ça, je pense que c’est vraiment fort.

Thomas : C’est très technique ça.

Tatiana Klimova : Voilà et pendant cinq ans, c’est la langue à fond. Et il faut dire qu’en Russie aussi, les élèves sont admis à l’Université avec déjà un certain niveau. Tandis que j’avais certains élèves qui étaient en deuxième année de russe à l’Université de Russe en France qui parlaient encore très mal. En Russie, c’est impossible. Pour entrer à l’Université il faut déjà avoir un bon niveau.

Thomas : Ok

Tatiana Klimova : Mais je ne suis pas du tout d’accord que les français soient nuls, c’est pas du tout vrai. Je connais beaucoup de français. J’ai des amis français qui habitent à Moscou qui parlent déjà très très bien sans aucun accent. J’ai rencontré quelques enseignants de russe en France, des français qui parlent pareil sans aucun accent. Je pense que ce sont de bons exemples.

Thomas : Tu me disais que en Russie par rapport à l’apprentissage des langues en Russie il y avait une culture du “par cœur” et que c’était difficile ça en France.

Tatiana Klimova : Ou. J’ai laissé tombé l’apprentissage par cœur avec mes élèves. Avec certains ça marchait bien, mais…

Thomas : Avec tes élèves français tu as laissé tombé ?

Tatiana Klimova : Oui, parce qu’ils trouvent ça pénible. Mais en Russie oui, on aime beaucoup ça. C’est dans toutes les disciplines.

Thomas : Qu’est-ce que ça donne de faire ça ?

Tatiana Klimova : Par exemple, on retrouve ça quand on apprend une langue par exemple avec des chansons. Quand on aime une chanson, on l’apprend et puis on se rend compte que ça ressort, comme ça, les phrases, les citations de la chanson ressortent automatiquement.

Thomas : D’accord. Donc c’est à dire qu’au bout d’un moment, tu parles plus facilement…

Tatiana Klimova : Voilà, ça exige plus d’effort, ce n’est pas très drôle bien sûr d’apprendre par cœur, mais c’est un moyen efficace. Donc quand j’étais à l’Université on apprenait beaucoup de fables, de poèmes par cœur. C’est vrai que ça aide, après ce que tu as appris ça ressort automatiquement. Donc, c’est bien d’apprendre des chansons.

Thomas : Par cœur et c’est pour savoir les écrire, savoir les parler ?

Tatiana Klimova : Pour savoir les raconter sans regarder le texte, à l’oral.

Thomas : Donc à l’oral, il faut que chacun dise les poèmes dans la langue.

Tatiana Klimova : en Russie il y a toujours la culture des personnes qui connaissent beaucoup de choses par cœur, et qui peuvent citer des philosophes, des phrases, des œuvres connues russes.

Thomas : Ah oui, oui, c’est très très impressionnant.

Tatiana Klimova : Ils sont considérés comme très intellectuels et cultivés. On a encore cette culture, tandis qu’en France, tout le monde s’en fou, si tu veux citer Montaigne, voilà… Mais en Russie si tu peux citer Dostoïevski, des passages de Tolstoï, mot à mot, c’est considéré comme très classe.

Thomas : Sans regarder sur Google.

Tatiana Klimova : bien sûr.

Thomas : Tu me disais aussi qu’il y avait une notion du plaisir qui était différente en France et en Russie par rapport à apprendre une langue. Vas-y, que veux tu dire par là ?

Tatiana Klimova : Et bien je pense beaucoup de gens en France commencent à apprendre le russe pour le plaisir.

Thomas : Ils veulent se faire plaisir tout de suite en apprenant le russe, c’est ça ?

Tatiana Klimova : Voilà, ils veulent que l’apprentissage et le plaisir soient indissociables… avoir plaisir pendant qu’ils apprennent. C’est possible bien sûr, on traduire des phrases drôles, apprendre par cœur des choses drôles. Mais je pense que pour bien maîtriser une langue, si on veut le faire plus ou moins rapidement, il faut des sacrifices un peu de temps et en Russie, c’est pour ça qu’on dit que les russes sont fort. Parce qu’ils sont prêt à passer le weekend à apprendre, à faire des listes de mots à traduire. Mais après justement le plaisir pour les russes est de pouvoir parler sans fautes.

Thomas : Donc les russes ont aussi beaucoup de plaisir à apprendre les langues, sauf que ce plaisir vient “après”, alors que chez les français il faut que ce soit “tout de suite”.

Tatiana Klimova : Tout de suite, oui, en même temps que l’apprentissage. Je pense que c’est possible, mais il faut voir si on veut le résultat où si on veut être heureux…

Thomas : Mais alors comment tu fais, parce que tu as quand même des résultats avec tes élèves français ? Tu fais un compromis, tu fais comment ?

Tatiana Klimova : Oui, on fait un compromis, et comme ce sont des cours particuliers, je m’adapte à chaque élève. Avec certains, j’ai des élèves avec qui on ne prend pas de note, on n’a pas de cahier. On a rien, on se voit une fois par mois et on parle, juste on parle. On parle de ce qu’ils aiment. Voilà, je pense que le plus grand secret pour que les personnes soient heureux dans l’apprentissage d’une langue, c’est de parler de quelques chose qu’ils aiment. Voilà.

Thomas : De leurs passions..

Tatiana Klimova : Voilà de leurs passions… Je fais toujours un cours d’essai avec l’élève pour voir surtout à quoi il s’intéresse. C’est vrai qu’après, si la personne ne s’intéresse pas à la peinture et que je le fais parler de la peinture, on entend qu’il s’ennuie. Mais en revanche si ils s’intéressent aux animaux, à la politique…

Thomas : ça s’entend tout de suite aussi.

Tatiana Klimova : Voilà, mais après, ça peut être aussi un peu embêtant pour eux parce que quand ils sont passionnés par quelque chose, ils veulent pouvoir s’exprimer comme en français où dans leur langue d’origine et quand il ne peuvent pas ils sont frustrés et donc, ça exige beaucoup de patience pour l’élève de pouvoir formuler ce qu’il veut dire simplement.

Thomas : Tu me disais qu’il y a beaucoup de gens qui ont du mal à accepter de pouvoir faire des erreurs.

Tatiana Klimova : Voilà je pense qu’en France surtout, enfin mes élèves me le disent. C’est qu’à l’école on punit beaucoup les élèves qui font des erreurs. Je veux site par le priver de la parole, on fait des classements… qui est le meilleur en russe de la classe, le premier, le deuxième… moi je trouve cela complètement absurde.

Thomas : Comment ça marche en Russie pour ça ?

Tatiana Klimova : A l’école on encourage, à l’Université oui. Par exemple j’ai beaucoup d’élèves américains. Ils me disent qu’à l’école on les encourage beaucoup. Chaque fois qu’ils font des progrès, les professeurs disent oui, c’est super et je ne sais pas si c’est bien. Mais en tout cas je pense qu’au début il ne faut pas avoir peur de faire des fautes. Sinon on ne va jamais commencer à parler. Je pense qu’il y a deux grandes philosophies dans l’apprentissage des langues, c’est de commencer lentement et de commencer à parler après qu’on ait appris tout le système grammatical. Moi je ne pense pas que ce soit bien. Moi je pense qu’il faut aller par couches d’apprentissage, d’abord apprendre un niveau où on peut parler très simplement, puis ajouter du vocabulaire, de la grammaire et puis avancer.

Thomas : Donc ça veut dire, si je comprend bien, ça veut dire que tu conseille de parler dès que possible avec ce qu’on a.

Tatiana Klimova : Oui, mais trouver d’utiliser ce qu’on connait oui il faut pas tout de suite regarder des… le Cuirassé Potemkine.. ah non, ça c’est un film muet (rires).

Thomas : On ne peut pas toute de suite s’attaquer à Léon Tolstoï ou…

Tatiana Klimova : oui voilà, des films ou des lectures à chercher à votre niveau. Mais oui essayer de dire quelques mots russes qu’on connait…

Thomas : Et les utiliser dans un contexte si possible…

Tatiana Klimova : Oui, l’essentiel c’est la pratique de toute façon.

Thomas : Et c’est pas mal, ça va plaire aux français ça… Il ne faut pas rester enfermé dans les bouquins trop longtemps.

Tatiana Klimova : Oui, il faut un peu de tout. Mais je pense que sans communication, c’est impossible. Parce que je pense que si on parle pas avec des russes, ou même avec des français. Moi quand j’apprenais le français, je prenais un grand plaisir à parler en français avec une autre amie avec qui on apparentait le français.  Peut être qu’on faisait des fautes, mais voilà, on aimait bien dans le bus parler un peu français, personne ne comprenait, c’était super. Mais jsute parler au maximum. Et je pense que sans communication, sans utilisation on ne peut pas entretenir la passion pour la langue.

Thomas : Certains internautes sur Russie.fr me demandent souvent où rencontrer des russes en France pour parler un peu et utiliser justement ce qu’ils connaissent comme vocabulaire, parce qu’ils n’ont pas l’occasion de passer à la pratique. Et il y a beaucoup de gens justement qui s’arrêtent parce que justement, ils sont trop dans leur bouquin dans leur truc tout seuls et ils n’arrivent pas à communiquer avec des russes sur ce qu’ils connaissent. ils ne savent même pas si ce qu’ils disent est correct.

Tatiana Klimova : Et bien déjà je pense que, sans faire de publicité aux professeurs de russe, mais je pense que c’est déjà pas mal de… si on veut rencontrer des russes qui vont accepter de parler pendant un certain temps. C’est bien de prendre des cours. Enfin vraiment parce qu’un autodidacte, c’est bien, mais on risque de faire des fautes. Sinon, il y a des clubs linguistiques.

Thomas : Des clubs linguistiques ?

Tatiana Klimova : Oui, comme Polyglot par exemple. Dans les grandes villes il y a toujours des associations qui font une fois par mois, deux fois par mois des soirées d’échanges russe-français. Donc il faut accepter que les personnes russes, elles voudront aussi parler français un petit peu. Parceuq sovuent, c’est des personnes qui viennent d’arriver en France etc… Puis sinon juste faire des amis, voyager, voyager en Russie…

Thomas : D’accord, un dernier mot pour les lecteurs de Russie.fr ?

Tatiana Klimova : Et bien je veux encourager tout le monde à apprendre le russe. Déjà pour pouvoir peut être un jour lire les auteurs russes en original. Pour pouvoir communiquer, pour pouvoir découvrir la Russie. Parce que les russes apprécient beaucoup les gens qui parlent russe. Ils sont très accueillants.

Thomas : Oui, c’est vrai.

Tatiana Klimova : Et je pense qu’en Russie, c’est tellement plus difficile quand on parle  pas russe au moins un petit peu.

Thomas : Et l’échange et tellement plus intéressant, même avec quelques mots.

Tatiana Klimova : Bien sûr, voilà. Je pense que ce n’est pas plus difficile que cela. Juste pour donner un exemple, en Français on a autour de 20 formes temporelles, subjonctif, conditionnel, tout ça… En russe il n’y a que cinq temps en fait.

Thomas : Exact, il n’y pas de concordance des temps en russe.

Tatiana Klimova : Voilà, pas du tout. Ok, les déclinaisons sont un peu difficile, mais…

Thomas : Il n’ y a que 33 lettres et signes et pas 5000 comme en chinois ?

Tatiana Klimova : Et puis la lecture en russe, chaque lettre le lit comme elle s’écrit plus ou moins à quelques exceptions, donc ce n’est pas très difficile.

Thomas : Ah ça, c’est intéressant, ça c’est important, donc toutes les lettres se prononcent et ce n’est pas comme en français.

Tatiana Klimova : Ce n’est pas comme en français

Thomas : C’est plus facile qu’en français.

Tatiana Klimova : Donc j’encourage tout le monde.

Thomas : Très bien. Donc c’était une interview avec Tatiana Klimova.

Tatiana Klimova : Merci, poka

Thomas : Spossibo Bolshoe, do skorovo. Do skorovo, c’est “à bientôt”, poka c’est…

Tatiana Klimova : “salut”.

Thomas : “salut” ! Merci, à bientôt sur Russie.fr.

Et vous, quels sont vos “trucs” pour apprendre le russe plus facilement ?
Faites nous en part dans les commentaires ci-dessous.

4 Commentaires

  1. jeanclaude57

    Moi, j’aimerais trouver des petits films en russe soustitrés en russe (pour s’habituer à lire le cyrilique) et aussi en français pour comprendre.

    JCB57

    Réponse
  2. Mohamed

    Salut Thomas
    ton site est vraiment très bien, tes entretiens passionnants
    Je t’encourage à continuer
    Vive la Fédération de Russie et vive le Président de la Fédération de Russie Vladimir Poutine
    Mohamed

    Réponse
  3. HUYGHUES DESPOINTES

    Je cherche des films russes en DVD, sur des sujets d’histoire.
    Dans quels magasins, ou sites, pourrai-je en trouver ?
    Merci d’avance
    EHD

    Réponse
  4. TRANIER Alain

    Je l’affirme par mon expérience d’ancien professeur de langue (espagnol) : il n’y a aucun secret ni recette miracle. Comme le dit en entretien avec Thomas Tatiana Klimova : c’est ce que font les Russes à l’école et dans les lycées et que nous, Français, ne faisons pas depuis des décennies : beaucoup travailler, étudier, mémoriser et pratiquer régulièrement. Très simple finalement !

    Réponse

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