Mon premier voyage pour la Russie

Bloguer RussieCet article participe à l’événement inter-blogueurs « Bloguer Russie » organisé par Russie.fr. Vous trouverez ici la présentation de l’événement pour cette première édition : « Mon premier voyage en Russie” ou “Mon premier voyage en France ».

Un voyage en Russie peu après le putch

Premier voyage pour la Russie, dans ce pays qui semblait si loin

Je m’en souviens très bien, de cette première fois où l’idée est venue. Elle a mis le temps pour faire son chemin. Je commençais à peine à apprendre le russe et au lycée, cette année là, un  voyage organisé se préparait pour la Russie. Nous sommes un peu après 1991 après le putsch de Boris Eltsine.

Voyages russieA l’époque il était un peu étrange de vouloir partir en Russie. Mais en même temps, tout le monde comprenait aussi qu’il y avait quelque chose d’attirant en ce pays.

La Russie était pleine de mystère et chargée d’histoire.

Les quelques contacts que j’avais pu avoir eu avec la Russie, n’avaient pas été un franc succès…

Je me souviens de cette prof de russe un peu dépressive et très souvent absente, de ces assistants de russe gris et austères qui ne riaient jamais et même de cette élève russe, une correspondante avec laquelle je n’avais pas su correspondre en primaire justement.

Elle avait écrit puis envoyé sa lettre pour un petit français sans même savoir à qui exactement. Elle avait comme ses camarades juste l’espoir d’échanger simplement. Pour elle, avoir un correspondant français devait la faire rêver.

Pour moi, avoir une correspondante russe était décalé, probablement car je n’avais rien demandé. On me l’avait imposée.

J’ai quand même perçu sa forte attente. Elle avait même fait un très joli dessin, et la lettre était écrite dans un français pas évident à déchiffrer bien que ses efforts étaient visibles.

Elle avait du y passer du temps et y mettre tout son cœur. Mais, l’échange ne s’était pas fait facilement. Et puis qu’est-ce que je pouvais bien lui raconter ? La Russie, je n’y connaissais strictement rien. Et je ne m’y intéressait pas à l’époque.

Je n’avais pas accroché. Et pourtant…Plus le temps passait, plus le voyage s’organisait. Aux informations, les mois précédents le voyage, j’avais vu les images du putch, l’URSS était tombée et deux ans avant, le mur de Berlin était sans doute l’un des tout premier dominos à tomber avant une profonde transformation qui me dépassait un peu.

Boris Eltsine avait fait son putch et tout le monde connait de lui cette image debout sur un tank devant la maison blanche où le tank venait de tirer au canon. Ces images étaient très impressionnantes.

Et moi, j’allais partir pour Moscou avec mon école quelques mois plus tard. Je devais avoir dans les 16 ans ou pas loin. Les russes venaient à peine de hisser le nouveau drapeau de la CEI (Communauté des États Indépendants) pour replacer le drapeau soviétique au dessus du Kremlin.

Des préparatifs inhabituels pour partir en voyage

On nous avait donné une liste pour bien préparer nos bagages. Apparemment il valait mieux être bien équipé. Nous étions en hiver, il allait faire froid et surtout froid comme chez eux là bas, pas froid comme chez nous.

Rien que l’idée de ce froid là étonnamment, m’a donné envie d’en savoir plus. Alors, j’ai pris mes vêtements chauds et aussi des petits cadeaux. On nous a dit que c’était important. C’était tout simplement des cadeaux pour les gens qui allaient nous accueillir sur place.

Et dans cette liste de cadeaux possibles, il y avait par exemple des cigarettes pour les garçons d’hôtel, des barres en chocolat ou des babioles françaises. Ils nous avaient parlé de prendre aussi des produits cosmétiques ou du parfum pour eux qui pouvaient.

D’autres parlaient même d’apporter des médicaments. Apparemment en Russie, il n’y avait pas grand chose à l’époque.

Un autre conseil d’avant départ était de se munir de pastilles pour purifier l’eau qu’on ne pouvait pas boire juste comme ça. Ce détail là je dois l’avouer m’avait plutôt impressionné.

Moscou, l’anneau d’or, la Russie

Nous arrivons à Moscou sous la neige

Dans l’avion avant d’atterrir, il devait bien faire 25°C, et on nous a annoncé qu’il fait – 17 °C au sol. Autrement dit, un choc thermique nous attendait au sol, puisque la différence de température entre l’intérieur et l’extérieur était de 42°C ou plus.

A peine débarqués, nous plongeons dans l’ambiance soviétique de l’aéroport et nous sommes déjà un peu refroidis par le passage en douane.

Les douaniers russes ne rigolent vraiment pas du tout.

On a juste eu l’impression que si on bougeait un cil ou si on faisait quelque chose de travers, on allait se faire fusiller. Ils nous ont observé longuement, un par un, après un attente dans une queue tout aussi longue.

Ils nous ont scruté encore et encore.

Pourtant, à l’âge de 16 ans, j’avais vraiment pas l’air méchant. Mais bon, ils avaient des ordres, sans doute les même pour tout le monde… Et enfin, le tampon salvateur sur mon passeport, je peux officiellement entrer en Russie.

Ouf, soulagement !!

Dehors, il fait moins 17 °C et mon jean est plaqué contre moi et froid. Nous prenons rapidement le bus pour l’hôtel. Et c’est parti…

A l’extérieur en regardant par les fenêtre du bus, tout est sous la neige, tout est gris et sombre. Les bâtiments, les gens et la route… On a du mal a voir…

Le bus est surchauffé.

Et on ne voit pratiquement rien par les fenêtres du bus, décidément. Il fait vraiment sombre. Nous sommes entrés dans la capitale et les bâtiments d’habitation et historiques ne sont pas éclairés ou presque.

Le pays tout entier n’est pas prêt ni mis en valeur pour le tourisme, mais alors pas du tout. Le mur est à peine tombé, c’est vrai.

Il faut dire que la Russie s’ouvre à peine, après des années de communisme soviétique.

Partout où l’on va, on sent bien qu’on ne peut pas faire n’importe quoi. Et puis, tout le monde nous remarque de loin.

Nous sommes habillés à l’occidentale avec des jeans et des sacs à dos, alors qu’ici les gens sont tout gris, il portent souvent de long manteaux sombres et ont presque tous des chapkas. Alors forcément, avec nos bonnets et nos habits colorés, nous faisons tâche et pas qu’un peu on dirait.

Il faut croire que ce qui est discret chez nous est très voyant ici.

Enfin arrivés à l’hôtel, nous posons nos valises. L’hôtel est immense en plein centre de Moscou, à deux pas du Kremlin. Il sent le formica, le vieux et le chaud, un curieux mélange.

C’est un peu comme si nous étions plongés dans une autre époque. tout y est austère et grand.

Le garçon d’hôtel me conduit jusqu’à ma chambre et il pose ma valise sur le lit. Il baragouine quelques mots dont je ne comprend rien de manière un peu rustre. Je finis par lui donner un paquet de cigarettes.

Apparemment ça lui a plu et il m’a laissé là.

Fait divers inhabituel, avant même le repas du soir à l’hôtel, plusieurs des filles du groupe s’étaient pris une main aux fesses par des russes en bas de l’hôtel. Il semblent visiblement un peu plus direct que chez nous en France. Ce petit incident nous a plutôt surpris que choqué, même si certaines filles en avaient les joues rouges.

Pour la première fois, nous allions manger à la russe. Mon souvenir de ce repas là est assez vague, si ce n’est qu’on s’est tous demandé ce que nous avions dans nos assiettes, ce qu’était cette nourriture, et d’où elle venait.

Nous nous demandions si nous faisons encore partie de ce monde, où si ne nous n’étions pas plongés dans un monde parallèle de science fiction où l’imaginaire avait pris le dessus. Le décor était impressionnant, comparable en rien à ce que nous connaissions.

Nous aurions presque pu être dans un film…

C’est le départ pour Kostroma et l’anneau d’or

Nous partons en bus pour Kostroma. Je me souviens que la route était longue. Nous avons passé plusieurs heures dans le bus. En visitant les villes de l’anneau d’or, nous nous sommes retrouvés sur un circuit touristique, tout du moins, un peu plus.

Partout il y a des églises magnifiques, partout il y a des souvenir pour touristes.

C’est l’anneau d’or.

Je suis comme les autres émerveillé par les clochers de ces petites églises et monastères orthodoxes recouverts de blanc. Les sons sont atténués par cette couche de blanc épaisse de neige, et je découvre l’artisanat russe, les souvenirs, les matriochkas et autres babioles…

Mais surtout ces monastères sont magnifiques.  Y défilent les cars de touristes et bien sûr les babouchkas du coin, toutes courbées sous le poids des ans et qui semblent totalement vouées à ces lieux saints.

Les pauvres restent là dans le froid toute la journée pour vendre aux touristes leurs souvenir ou des beignets qu’elles ont préparé souvent elles mêmes.

voyage russie moscouFinalement, les monastères s’enchaînent d’une ville à l’autre et finissent par se ressembler tellement ils y en a.

Je dois dire que c’est tout de même impressionnant.

C’est aussi très beau.

La ballade est agréable. Et il y a parfois quelques surprises lorsque nous mangeons dans une “Stolovaya” (une cantine à la russe) où la nourriture nous a fait parfois un peu peur. Mais ça fait partie du dépaysement.

Lors de l’une de nos excursions, nous avons fait une sortie pour faire du ski de fond en pleine forêt. Je n’avais pas trop envie comme je détestais le ski de fond, plus par principe que pour l’avoir essayé d’ailleurs.

Et puis de toute manière pas le choix, tout le monde y va et moi aussi. Là on nous a donné des skis qui devaient bien avoir 30 ans de service. Je n’en avais jamais vu dans cet état. Et les chaussures allaient avec. Elles étaient en cuir, dans un cuir durcit et tordu par le froid, usées.

Les skis étaient en bois.

On a cru rêver.

Après avoir un peu grogné, nous avons fini par partir doucement avec notre guide en pleine forêt. Pas vraiment convaincu au début, le calme et la grandeur de cette forêt ont fini par me convaincre.

Je commence à savoir skier, enfin, c’est un peu maladroit parfois, mais j’avance et tout ce qui nous entoure est magnifique. Il fait froid, mais skier dans ce paysage nous réchauffe.

Au bout d’une heure et demi, nous étions en pleine forêt. Notre guide nous a proposé une petite pause. Alors il a sorti une petite flasque de vodka et nous a proposé à tous une petit rasade ou l’équivalent d’un bouchon.

J’ai finis par accepter en voyant les autres le faire et j’avoue que par moins 18 ou 20°C, ça nous a fait du bien. Nous sommes ensuite repartis en file indienne.

A un moment, le groupe a éclaté et avons été lâchés par petits groupes. Avec quelques amies nous nous sommes retrouvés au beau milieu d’une immense étendue blanche toute plate et sans un arbre.

Nous avions juste dévalé par une petite descente sur cette étendue claire.

“La Volga”…

Nous étions en train de skier au dessus de la surface gelée de la Volga sans nous en rendre compte. Quelle surprise, je me souviens de ce moment tout simplement extraordinaire où nous avons tous fait “waouh”.

Ensuite, nous avons rejoint le groupe dans une clairière où des russes nous attendaient avec tout le comité d’accueil. Il commençait à faire très froid, surtout sans bouger, mais ils avaient fait les choses bien.

Il y avait à manger et à boire sur des planches montées sur tréteaux. Un grand samovar rempli d’eau bouillante attendait pour servir le thé. Un barbecue était préparé pour faire cuire des shashlikis à la russe.

Et nous nous sommes rassasiés dans le froid avec ce buffet qui semblait improvisé au milieu de nulle part en pleine nature. Quelle balade !

Bientôt la fin du voyage, retour sur Moscou

Après quelques jours dans les provinces russes de l’anneau d’or, nous sommes retournés sur Moscou pour visiter le Kremlin et ses sites touristiques et musées habituels. Je dis habituel, mais la splendeur de ce qu’on y trouve est tout simplement éblouissante.

Nous sommes allés sur l’Arbat où avons rencontré quelques russes et sympathisé avec l’un d’entre eux, Dima. Dima était un peu rock and roll, un peu punk, il avait des bracelets à clous, des chaussures en cuir montantes.

Bref, Dima était un type plutôt branché et nous lui avons proposé de venir passer la soirée avec nous à l’hôtel.

C’est là que nous avons découvert que les russes n’avaient pas le droit d’entrer dans les hôtels comme ça avec les étrangers. C’est comme les bériozkas, les seuls magasins où il y avait de tout, du coca, du Nutella et tout ce que l’on trouve chez nous et où l’on payait uniquement en dollars.

Ils étaient tout simplement interdits à la très grande majorité des russes. Pourtant, nous avons réussi à faire passer Dima. Tout notre groupe s’y est mis en le prenant bras dessus, bras dessous, les gardiens à l’entrée n’ont pas pu résister bien longtemps.

Nous avons fait de même avec quelques filles que nous avions rencontré. Devant notre détermination, les gardiens ont fini par nous laisser passer.

Nous avons fait la fête dans les chambres de l’hôtel, tous réunis dans la même chambre, avec bière et alcools que l’on pouvait se procurer auprès de la femme (la dejournaya) d’étage pour trois fois rien.

Cette rencontre avec les russes fût très spéciale.

C’est un peu comme une rencontre entre deux mondes restés isolés l’un de l’autre pendant si longtemps. Ils voulaient tout savoir de nous d’où nous habitions, de comment s’était chez nous.

Et nous voulions mieux comprendre leur vie à eux qui nous semblait si mystérieuse. Nous avons échangé certaines de nos affaires contre certaines des leurs. On parlait un peu anglais, un peu de russe et un peu avec des gestes.

Certains d’entre nous réussissaient à sortir quelques phrases de russe. Pour ma part, je me suis rendu compte de mon immense ignorance à ce moment là.

Je n’arrivais pas à aligner deux mots. Depuis, heureusement, j’ai beaucoup progressé.

Notre ami Dima avait apporté des 33 tours de vrai rock russe. Je me souviens de cet album de Kino, Viktor Tsoï parmi d’autres. En échange contre ces albums, on lui avait donné une paire de Doctor Marteen’s ces chaussures anglaises qui étaient très à la mode en France.

L’une des filles du groupe avait offert un de ses jeans à cette fille russe. Son émotion avait était si forte qu’il lui a bien fallu plus d’une heure à s’en remettre. Pour elle, ce cadeau là était beaucoup trop. Le jean était une denrée rare qui valait très cher en Russie.

Il était encore très difficile voire impossible de s’en procurer à ce moment là. Le cadeau était exceptionnel pour elle. Je me souviendrai toujours de cette émotion qu’elle a eu à le recevoir.

Elle avait tout d’abord souhaité refuser tellement c’était trop. Elle a fini par enfiler ce jean et était en larmes… de joie.

Certaine des filles de notre groupe avaient aussi sympathisé avec des soldats qui séjournaient à l’hôtel qui avaient servi en Afghanistan. Ces types étaient tellement plus adultes que moi.

Ils avaient même passé la nuit ensemble avec nos copines. Je me souviens leur avoir rendu visite le lendemain matin.

Tout cela me semblait irréel.

En même temps, ils avaient tous l’air plutôt heureux de cette nuit là.

Fin du voyage et retour en France

J’ai trouvé ça un peu difficile et bizarre de rentrer en France. Je ne m’y attendais vraiment pas et pourtant… Le dépaysement était tellement grand sur ce voyage et 10 jours à peine, que ce que j’avais vu ou vécu me semblait difficile à raconter à mes proches, à mes amis.

La plupart d’entre eux ne comprendraient pas. Et d’ailleurs, j’avais du mal moi même à me rendre compte de ce que j’avais vécu sur place.

Je n’en ai gardé que d’excellents souvenirs. Mais ce côté sombre leur donnait un ton étrange et inhabituel. Je ne savais plus trop bien au bout de quelques temps si j’avais vraiment vécu ces souvenirs où si je les avais rêvé.

Finalement, la vérité que j’avais en partie rencontré cette année là en Russie était sans doute difficile à croire, tellement elle était loin de la nôtre et de la mienne… à seulement 3h et demi d’avion de Paris, quel choc !

Je me souviens entre autres souvenir mêlés de cette dame qui voulait rapporter en France un paquet de boites de caviar. Elle en avait beaucoup trop pour passer en douane.

Et alors que j’étais déjà passé de l’autre côté, elle me faisait des signes pour que j’attrape ses boites en trop qu’elle s’apprêtait à me lancer par dessus la grande vitre qui nous séparait.

Je me souviens aussi dans une sorte d’auberge sur l’anneau d’or de ce gamin de 4 ou 5 ans qui était planté là devant un énorme téléviseur. Il était à moins d’un mètre du poste qui crachait un de ces mauvais films super violent.

Et personne ne lui disait rien. Il était un peu comme à l’abandon devant les pires horreurs que la Russie absorbait sans distinction les premiers années de son ouverture sur le monde.

Ce spectacle avait quelques chose de terrifiant.

Je me souviens encore de cette pompe à essence où le bus s’est arrêté le premier jour, au beau milieu de nulle part un peu en dehors de la ville. La pompe était mécanique. On aurait dit qu’elle avait un siècle, abîmée, rouillée, avec une lumière très faible pour en voir le compteur dans la nuit sombre

Voilà, ici s’arrête le récit de mon premier voyage en Russie. Ce voyage m’a marqué pour toujours. Et partout où je vais, j’emporte avec moi ce souvenir. Mais franchement, il m’a laissé sur ma faim… j’en avais vu juste assez pour comprendre que ce que j’avais vu était… incompréhensible.

Il a donc fallu que j’y retourne pour en avoir le cœur net…

Et vous quelles sont vos impressions de voyage en Russie qui vous ont marqué

3 Commentaires

  1. Arnaud

    je vois que le passage de douane a été difficile… remarque c’est toujours le cas, tu est accueilli avec un sourire digne des meilleurs officiers du KGB

    côté passeport, t’as de la chance, j’en avais même pas à l’époque! Confisqué à l’arrivée! Et Visa collectif!

    en tout cas, je vois que ça t’a marqué également… l’époque était TRES spéciale, plus rien à voir aujourd’hui. Je me sens bien à Moscou et m’amuse et sors plus qu’à Paris

    A+ sur le web franco-russe!

    Réponse
  2. Jean-Pierre

    le passage de douane a une forte valeur symbolique . Mais mes collègues qui rentrent de New York via Londres m’en ont décrit de bien plus saisissants : douaniers odieux , fouilles au corps avec palpation sous les habits , 3 heures d’attente , des handicapés maltraités aussi . Mais l’imaginaire ne l’interprète pas de la même façon … ( voir patriot act) .
    J’ai aussi reçu un double estampillé des services de police de tous les fax envoyés à un ami au Canada ; et lui il avait eu la trouille et m’avait dit de ne rien écrire de compromettant même pour blaguer ; j’ai saisi pourquoi lorsque j’ai reçu tous mes fax avec le sceau de l’Etat canadien …
    Même en me rendant en Suède , j’ai été désagréablement fouillé au corps ainsi que le personnel navigant ! le terrorisme a bon dos ici .
    Ma femme elle-même a dû se mettre publiquement en soutien-gorge à Roissy ! pour aller simplement en Suède .
    Et j’en reste aux épisodes de douane .
    Ne parlons même pas des prisons d’aéroport pour Africains ici et maltraitance lors de reconduite à la frontière .

    Bon à part ça c’est très intéressant cette expérience .

    Réponse
  3. Jean-Louis

    Super expérience Thomas !!

    A priori ça a bien changé car au travers des longues conversation que nous avons avec ma chérie depuis le 7 avril dernier, les temps on bien changé …

    Au travers de ces récits d’expérience vécu et de premiers voyages inoubliables, j’ai vraiment hâte de découvrir cet immense pays gorgé de secrets et de culture !

    Ce sera en Altaï à Barnaoul pour janvie 2014, je veux déjà y être !

    Et pourquoi pas y vivre quelques années en pure immersion afin de connaître la langue (actuellement j’aligne quelques mots avec beaucoup d’incorrection !

    Combien de temps à l’avance dois-je m’y prendre pour préparer au mieux ce premier voyage et le réussir ?
    (Ma chérie Yulia m’accueillera donc moins de difficultés primaires …)

    Vivement …

    Réponse

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