L’art de la traduction en russe français ou en toute autre langue, commence dès les tous premiers pas.
Quel que soit le niveau de russe que tu as aujourd’hui, tu seras amené à faire plus d’une traduction en russe, français… Enfin selon le sens de ta traduction.
Ce sera le cas depuis la traduction du premier mot appris, jusqu’à celle de textes complets, qu’ils soient simples ou complexes.
Dès les premiers mots de russe, tu seras confronté aux plaisirs de la traduction. Et je préfère parler de plaisir, comme je trouve que rendre quelque chose compréhensible et clair à partir d’une base incomprise au début, c’est un réel plaisir.
Il y a deux grandes familles de traductions.
Il y a le thème et il y a la version.
Le thème, c’est traduire du français vers le russe (ou une autre langue).
Et la version, c’est le contraire, autrement dit, la traduction en russe depuis le français.
La débrouille en traduction en russe français
Faire-soi même sa traduction en russe français…
Pour pratiquer un peu la traduction en russe français ou toute autre langue… en s’y mettant par soi-même, rien de plus simple, même pour les débutants.
La seule contrainte : avoir de la patience et être bien outillé.
Alors, voici quelques-uns des outils indispensables pour bien traduire.
- Les traducteurs électroniques en ligne :
Ils sont très utiles pour trouver la traduction de mots ou de simples phrases rapidement.
Les plus connus qui fonctionnent très bien (je les utilise moi-même souvent) sont Google traduction et Yandex Translate.
Après, il ne sont pas parfait, mais ils peuvent au moins t’éclaircir les idées sur certains termes que tu as à traduire.
Pour s’en servir, il suffit de :- Sélectionner la/les langues souhaitées dans l’outil.
- Écrire ou “copier – coller” le mot/l’expression à traduire dans la langue souhaitée dans le traducteur électronique.
- Dictionnaires de russe : au bout d’un moment, tu verras que le dictionnaire reste le meilleur ami du traducteur ou tout simplement de l’étudiant en russe.
Le dictionnaire est encore l’outil le plus fiable et pour apprendre une langue, il n’y a rien de mieux que de passer quelques heures à voyager dans un dictionnaire au gré des définitions et des rebonds que l’on peut y faire.
Ici, tu trouveras quelques liens vers ce qui se fait de mieux en matière de Dictionnaire russe français. - Les traducteurs de poche et applis : rien de mieux en voyage que d’avoir avec soi un bon dictionnaire. Seulement pour ça, difficile d’emporter son gros dictionnaire de 4 kilos.
Mieux vaut alors se retourner vers une solution portable, peu chère et très fiable quel que soit l’endroit. Voici une page où trouver des traducteurs de poche et applis. - Transformer ton clavier en clavier russe (ou russifié) :
Pour t’entraîner à écrire en russe de temps en temps et à repérer les lettres sur ton clavier, il suffit de coller des autocollants prévus pour ça sur les touches.
Si tu ne l’as pas déjà fait, alors voici ici tous les trucs sur les claviers russes.
Voilà, maintenant que tu es bien outillé pour traduire, il est temps de te donner les grands principes pour obtenir une traduction en russe français réussie avec aussi une série d’erreurs à éviter.
Les grandes étapes pour une bonne traduction
Les étapes à respecter pour une traduction en russe français réussie.
Une bonne traduction en russe français, est réussie et vraiment réussie, si elle respecte un certain nombre de conditions.
Le tout est de réunir ces conditions une par une en reprenant la traduction depuis l’étape 1 en y allant couche par couche.
Ça peut paraître un peu fastidieux, mais c’est le meilleur moyen de ne rien manquer.
Bien sûr, un jour vient où ces différentes couches deviennent un réflexe.
D’ici là, voici les grandes étapes pour faire une bonne traduction.
- Toujours partir avec la méthode de l’entonnoir, c’est-à-dire du plus large, au plus précis et pas l’inverse. Cela permet de dégrossir les choses et d’approcher les parties inconnues, petit à petit, en commençant par dégager une première idée du sens général.
- La première chose à faire est de lire plusieurs fois le texte entièrement sans forcément tout comprendre bien sûr, mais au moins en comprenant l’idée générale.
C’est cette première idée globale du texte qui va ensuite s’affiner avec les lectures suivantes, puis en rentrant ensuite dans le détail du texte. - Repérer ensuite les mots ou expressions complexes ou tout simplement que tu ne comprends pas. L’idée est de les mettre en avant, qu’elles soient repérables rapidement dans leur contexte, afin de mieux en comprendre le sens. Le mieux est encore de les surligner.
- Établir une pré-traduction “à la louche” à partir de laquelle les choses vont pouvoir s’affiner (méthode de l’entonnoir), tout en gardant le ton général du texte.
- Revenir sur les parties à affiner et sur les mots incompris, tout en essayant d’y faire correspondre, une par une, la traduction en russe français la mieux adaptée, la plus proche possible.
- Réécrire la traduction, mais cette fois en détails, en trouvant des formules similaires ou synonymes pour toutes les expressions difficiles.
Le contexte général décrypté dans les premières étapes devrait permettre de faire ressortir le sens de ces expressions, au moins pour la plupart d’entre elles. Attention ici, le style et le vocabulaire employés, peuvent dépendre de l’époque où le texte a été écrit.
Il s’agit d’éviter les anachronismes. - Attention de bien relire la traduction finale pour soigner la grammaire et le style et s’assurer une dernière fois que toutes les tournures et expressions de l’original ont bien été prises en compte.
- Faire une dernière relecture pour dénicher les fautes d’orthographe et pour la mise en forme du texte, qui elle aussi, doit être identique à l’original.
Les principales erreurs à éviter en traduction en russe français
Des erreurs à ne pas commettre pour réussir sa traduction en russe français
Parmi les fautes de traduction les plus courantes, inutile de dire qu’il vaut mieux éviter de traduire mot à mot sans réfléchir.
À tous les coups, ça fait des ravages. Au mieux tu obtiendras une traduction en très mauvais russe, français, etc.
Mais il y en a d’autres.
Et oui, la traduction est un art à part entière.
Voici quelques-unes des erreurs à éviter simplement en suivant cette liste à la carte. Une vraie traduction en russe français saura éviter ces erreurs parmi les principales à éviter.
- Sur, ou sous-traduire : très important, le texte rendu ne doit pas en dire plus, ni moins, que le texte d’origine.
Si par exemple le texte d’origine a un style déplorable, la traduction de ce texte devra elle aussi pour lui être fidèle, avoir un style déplorable.
De même un texte incohérent bien traduit devra donner une traduction incohérente dans le même ton.
Il ne s’agit pas pour bien traduire, d’améliorer le style, la qualité, la forme d’un texte.
Il s’agit de lui être fidèle.
À l’inverse, un texte de très haute qualité littéraire ou juridique devra avoir la même qualité une fois traduit. - Le non-sens : le non-sens, c’est tout simplement une phrase ou une expression qui ne veut rien dire.
Il peut être évité simplement en relisant bien son texte.
Pour être sûr de ne pas en faire, il suffit de s’arrêter sur chaque partie du texte traduit en prenant le temps de s’assurer que toutes les phrases sont correctes dans la langue d’arrivée. - Le faux-sens : il s’agit tout simplement de prendre un mot pour un autre, par exemple un faux-amis.
- Le contresens : comme son nom l’indique, le contresens se produit quand on obtient le contraire du sens souhaité.
Ce genre d’erreur peut être très embêtante, dans des contextes où l’enjeu est important (diplomatie, droit, affaires, négociations…) - L’omission : c’est tout simplement ne pas traduire, un mot, une phrase, une expression, soit par oubli, soit devant la difficulté.
La relecture et l’attention portée à la traduction en russe français peuvent là encore, éviter ça. - Le solécisme : il consiste à inventer une syntaxe qui n’existe pas dans la langue d’arrivée.
- Les fautes d’orthographe, de temps ou de syntaxe : rien à ajouter là dessus
Pour résumer et pour bien traduire du russe au français
Bien traduire du russe au français ou l’inverse, c’est aussi ne pas oublier…
La connaissance lexicale doit être suffisamment développée dans les deux langues afin de trouver les meilleures correspondances d’une langue à l’autre, de faire ressortir les nuances souhaitées.
Étoffer son vocabulaire est donc indispensable, dès le début quand on apprend le russe.
Le mot peut avoir plusieurs sens, le même mot dans une phrase a en général un sens plus précis d’où l’on peut déduire le sens de la phrase.
Les tournures idiomatiques sont propres à chaque langue et s’apprennent pour mieux traduire. Par exemple, l’expression russe “Спать без задних ног” se traduirait mot à mot “Dormir sans pattes arrières”, ce qui ne veut rien dire en français.
Alors qu’une bien meilleure traduction serait “Dormir à poings fermés”.
La traduction littérale ici serait autrement assez drôle, en plus de n’avoir aucun sens, alors que la phrase dans la langue d’origine n’est pas drôle et veut dire quelque chose de précis.
Pour bien traduire ce genre de phrase, on utilise les idiomes.
Tu peux d’ailleurs trouver ici 50 idiomes russes que j’ai listés pour toi.
La grammaire des deux langues doit être assez claire pour permettre de passer d’une langue à l’autre sans difficulté et de trouver là encore le meilleur équivalent à des formes grammaticales de la langue de départ, qui n’ont pas d’équivalent direct dans la langue d’arrivée.
Par exemple, la concordance des temps en français n’existe pas en russe.
Pourtant, on peut tout à fait traduire correctement du russe au français ou inversement et en conservant le sens et l’esprit du texte.
L’esprit, le style du texte est un autre aspect de la traduction en russe français auquel faire attention au-delà de la grammaire et du lexique.
Une bonne traduction doit par exemple s’intéresser à l’époque où le texte à été écrit, à la manière dont le texte à été écrit, par qui et pour qui et avec quelle intention.
Comprendre et restituer l’esprit d’un texte impliquent alors une étude analytique approfondie du texte en question et sans doute une connaissance plus profonde des deux langues de départ et d’arrivée.
Enfin, un bon traducteur saura faire un texte qui sera apprécié de la même manière dans le texte d’origine que dans sa traduction.
Et puis, il n’y a pas de secret, pour progresser et s’améliorer en traduction, il faut lire régulièrement et dans les deux langues.
Il est évidemment conseillé de faire des traductions le plus souvent possible et d’entrer dans cette gymnastique mentale d’apprentissage de la langue.
Cela implique parfois de revenir comprendre des tournures ou règle de sa propre la langue.
Crédit photo : CCdyson
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Bonjour,
Merci pour vos articles. Je demeure au Canada dans la province de Québec et compte me rendre en Ukraine et en Russie au mois d’août. J’ai demandé votre guide et ne l’ai pas encore reçu. J’ai également tenté d’acherer un traducteur électronique en spécial, mais ne peut le recevoir au Canada.
Pouvez-vous m’aider pour cela?
Marc Veilleux
Saint-Césaire
Canada
Bonjour Marc,
tu as du recevoir un mail lors de ton inscription avec le lien de téléchargement du guide. Sinon, ne t’inquiètes pas, je te le renvoie au cas où à ton adresse mail.
Pour ce qui est du traducteur électronique, c’est un bon choix, ce genre d’outils est très utile et on peut vraiment s’en servir partout.
Mon partenaire est Amazon et il est possible qu’Amazon France ne puisse pas t’envoyer ta commande au Canada. Je te conseille alors de voir directement avec Amazon Canada 😉
Je suis le traducteur russe du français. Je cherche un traducteur français du russe pour une coopération fructueuse.