11 idées reçues sur l’apprentissage du russe

Apprentissage du russe : démonter les idées reçues

Le russe – l’apprentissage du russe sans détours

L’apprentissage du russe, peut être simple… ou très compliqué… ça dépend. Apprendre le russe, apprendre le russe, oui mais il y a ceci et il y a aussi cela. Il y a souvent tout plein de bonnes raisons DE NE PAS apprendre le russe.

Les idées reçues sont nombreuses.

Alors commençons tout de suite par nous pencher un peu plus sur ces raisons et sur leur véritable nature, afin de les dégager de notre route au plus vite.

Les idées reçues sur la Russie, il y en a beaucoup qui courent et qui rôdent. Alors vous pouvez aisément imaginer que c’est le cas aussi sur l’apprentissage du russe. Écartons les simplement une par une !

1/L’apprentissage du russe est une langue très difficile, horriblement difficile :

Apprentissage du russeSoyons clair dès le départ.
Si apprendre le russe était aussi horrible que ça, je n’aurais jamais fait russe au départ.

Je n’aurais jamais continué ensuite.

Et si cette idée là est aussi répandue, c’est qu’elle est principalement transmise par ceux qui ne parlent pas 2 mots de russe.

C’est à dire par ceux qui n’ont pas eu la chance de tomber sur une bonne méthode ou un bon prof (ça compte), voire par ceux qui ont carrément une dent contre la Russie.

Il y a aussi ceux qui parlent le russe et qui aiment se faire mousser en faisant croire que ce qu’ils ont fait en apprenant la langue est extraordinaire, ceux qui veulent en faire une langue d’élite.

Hors tout le monde n’est pas Pouchkine ^^

Les autres, parmi ceux qui sont raisonnables, vous diront que c’est à la portée de n’importe qui à partir du moment où il ou elle est bien outillé(e).

Après tout, le russe, c’est comme tout, ça s’apprend.
Et probablement pas n’importe comment, voilà tout !

Alors suivez le guide ^^

2/ Il faut être un véritable intello pour réussir l’apprentissage du russe :

Heureusement c’est faux. Pour l’apprentissage du russe, l’amour de la Russie et de la culture russe vous aideront plus que tout. La curiosité pour cette langue magnifique et pour la culture qui va avec fera le reste.

L’intellect n’a pas grand chose à voir avec ça.

Ceux qui vous disent que vous devez absolument lire intégralement tout Tolstoï, Dostoïevski et Pouchkine pour comprendre le russe vous mentent.

Ils cherchent juste à vous montrer qu’il sont meilleurs que vous et à vous rabaisser.
Ces gens là sont toxiques. J’en ai croisé pas mal de mon côté.
Si vous voulez mon avis.

Fuyez les.

Ils sont tout simplement conservateurs et ne voient pas plus loin que le bout de leur nez. Après tout, si Dostoïevski vous ennuie (c’est mon cas), vous avez le droit de vous intéresser à autre chose un point c’est tout.

Et vous verrez que la Russie à beaucoup d’autres centres d’intérêt à vous offrir. Non pas que j’ai une dent contre Dostoïevski, mais il fallait bien prendre un exemple.

3/ Apprendre le russe prend des années :

Je mentirais si je vous disais que vous parlerez couramment le russe après 3 semaines de cours intensifs.

En même temps, motivé et avec une bonne méthode (et un bon prof),
on peut bien apprendre les bases de la langue en 6 mois ou un peu plus.

Et une personne qui tient sa motivation dans la durée peut très bien atteindre un niveau tout à fait raisonnable en moins de 2 ans.

Bien sûr, il faudra peut être un peu plus de temps pour faire des conférences intégralement en russe et captiver votre auditoire.

Il vous faudra peut être un peu plus de pratique pour lire tout Pouchkine ou le maître et marguerite sans avoir recours au dictionnaire.

Mais il est tout à fait possible d’atteindre un niveau de russe permettant d’avoir les conversations usuelles de la vie de tous les jours sans attendre, ni 10 ans, ni 5 ans.

4/ Le russe, ça ne sert à rien  :

Euh, ah bon ? Alors, là, j’ai déjà abordé le sujet sur le blog,
le russe peut servir à beaucoup de choses.

La Russie est une passerelle naturelle entre l’Europe et l’Asie.

De plus en plus de russes viennent en France et parlent russe autour de nous.
C’est quand même sympa de pouvoir les distinguer d’autres nationalités de l’Est qui n’ont pas grand chose à voir avec la Russie.

Et si cela ne vous suffit pas, alors jetez un œil à l’article suivant, où vous verrez qu’il y a beaucoup plus que 10 bonnes raisons d’apprendre le russe.

5/ Pour parler russe, il faut apprendre tout par cœur:

Faux ! Bon ok, plus connaissez de choses, mieux ce sera et pourrez vous amuser avec les beautés de la langue en allant un peu plus loin qu’avec le russe, comme seul outil de communication.

Mais si vous souhaitez juste communiquer, sachez que beaucoup de gens parlent un russe très approximatif, soit avec un très fort accent, voire carrément un accent épouvantable, voire avec des fautes tous les trois mots, des fautes de grammaire ou d’intonation à toutes les phrases, même des fautes de sens.

Cela ne les empêche pas… de parler le russe !!

Cela ne les empêche pas de se faire comprendre dans plus de 90% des cas.
Ces gens là parlent un russe pas forcément très joli, mais ils arrivent à leurs fins, comme par exemple à signer des contrats juteux ou juste à passer de très bons moments avec les russes.

J’ai rencontré un homme d’affaire qui avait appris le russe sans tous les détails grammaticaux dans lesquelles il est facile de se perdre au début.

Son russe était très imparfait et basique.
J’aurais même dis épouvantable.

Et alors ? Il menait ses affaires sur des chapeaux de roues avec ses partenaires depuis plusieurs années et savait se faire comprendre sur l’essentiel.

6/ Toutes les méthodes de russe se valent :

Oh que non ! Justement, il y a “méthodes et méthodes”. Il faut savoir qu’en France, nous ne sommes pas très bons dans l’enseignement des langues (sauf exceptions).

On peut tout de même signaler l’INALCO qui est de loin la meilleure école de langues française. Mais sinon la grande majorité des classes de russe sont désertées depuis des années.

Sinon, il y a bien sûr les associations franco-russes locales où la qualité des cours est assez variable, ET plus d’une centaine de méthodes disponibles dans le commerce. Et bien sûr, il y a là un peu de tout…

Bref, il y a plein de moyens d’apprendre le russe. Le problème est qu’on peut passer des années avec une mauvaise méthode de russe sans obtenir aucun résultat, à part peut être le dégoût du russe ou de la langue, et/ou la honte d’ouvrir le bec le moment venu.

On peut aussi trouver une méthode adaptée qui permette de progresser à chaque fois qu’on y met le nez.

Évidemment chez nous les langues, c’est un peu le parcours du combattant.
Pour ma part, j’ai appris le russe au lycée pendant plus de 5 ans en France avec une méthode plutôt rigide et très contraignante.

D’ailleurs j’ai arrêté complètement pendant un an au bout de 5 ans
et j’ai bien failli abandonner purement et simplement à cause de ça.

Puis j’ai repris ensuite à l’université, mais cette fois en Angleterre (oui, vous avez bien lu).

Et là à ma grande surprise, en seulement 1 an (ma première année de fac) nous avions fait mieux que ces 5 années passées à ramer en France sur des détails mal organisés et pesants.

La méthode anglaise était tout simplement limpide, très bien structurée, simple et précise, faite pour encourager plutôt que de décourager les élèves tout simplement.
Elle était même amusante et surtout pratico-pratique.

Depuis, j’ai aussi approché la méthode russe d’apprentissage du russe qui est excellente, même si elle nécessite une discipline particulière. Nous en reparlerons prochainement. Retenez simplement que la méthode choisie fait toute la différence et que vous méritez UNE BONNE MÉTHODE (et un bon prof).

Mais bon, il y a bien sûr les grands classiques et faute de mieux en attendant, voici un lien vers les méthodes les plus connues en vente actuellement dans le commerce. Quelques méthodes de russe disponibles dans le commerce.

7/ L’alphabet russe, c’est trop compliqué :

Alors soyons clairs et directs. L’alphabet cyrillique, c’est l’affaire d’une semaine. Si c’est plus long alors soit votre méthode n’est pas la bonne, soit vous en faites moins de 2mn par jour et là personne ne pourra rien pour vous.

Imaginez seulement qu’en chinois, il vous faudrait connaître par cœur plusieurs milliers de caractères pour être en mesure de lire… le journal.

Le russe compte seulement 33 lettres et signes, dont la plupart ne vous sont pas inconnues d’ailleurs. 33 lettres, c’est rien du tout. D’ailleurs, vous en savez déjà presque la moitié.

Si vous ne me croyez pas alors regardez plutôt ici apprendre l’alphabet cyrillique en 4 points. Oui, l’apprentissage du russe est bien plus simple que le chinois.

8/ Je n’arriverai jamais à rouler les “R” :

Et alors ? Qui vous a dit qu’il faudrait absolument rouler les “R” pour parler russe ? Surement quelqu’un qui ne cherchait pas la simplicité.

J’ai vraiment appris le russe à l’université en Angleterre et croyez moi, de tous ceux de ma classe, il n’y a avait pas un anglais qui roulait les “R”.

Les anglais n’arrivent déjà pas à prononcer nos “r” à nous, alors le “Rrrr” russe, vous imaginez ?

Tout ça pour vous dire que ce n’est pas du tout indispensable pour vous faire comprendre. Au contraire, l’accent que vous aurez sera un atout, un charme que les autres n’ont pas.

Préservez votre accent, je dirais même qu’il est plus précieux qu’il n’y paraît, à moins bien sûr d’avoir un accent tellement gênant qu’on n’y comprend plus rien.

Mais dans la grande majorité des cas, avoir un accent est plutôt un avantage et vous serez compris même en prononçant les “r” à la française.

9/ Les profs de russe sont nuls :

Alors, ce n’est pas aussi simple que ça. Il y a de très bons profs de russe. Par contre ils n’ont pas beaucoup de chance dans notre système d’enseignement académique à la française. Depuis ma première année de russe…

ça devait être en 1986 (ou làà déjà ;)) j’entends régulièrement que les professeurs de russes doivent se battre chaque année pour continuer à enseigner d’année en année (faute d’élèves).

Alors soyons indulgents ^^

C’était le cas pour mes profs de russe et l’enseignement du russe dans nos écoles se fait le plus souvent depuis des années pour des classes de 6 à 10 élèves.

Si on ajoute à cela qu’en général, les Français et les langues sont fâchés. Car il faut bien garder à l’esprit que si d’autres pays ont de tellement meilleurs résultats dans l’apprentissage des langues étrangères, c’est simplement parce qu’ils ont d’autres méthodes d’apprentissages.

Ils font autrement.

10/ Il n’y a personne avec qui échanger en russe :

Vous êtes nombreux à me faire part de votre difficulté à rencontrer des russes pour parler et tester votre russe.

C’est vrai qu’il n’y a pas comme ça de lieu évident où vous pouvez aller pour trouver des russes à coup sûr et surtout… des russes qui souhaitent parler avec vous et vous entraîner.

Quoique maintenant, on peut trouver quelqu’un à qui parler russe en quelques clics grâce au web.

Et puis, les lieux et des occasions existent bien. C’est l’un des points que je développe dans mon nouveau guide gratuit, dont une partie est consacrée à la rencontre de russes pour pratiquer la langue notamment.

Vous y trouverez des tuyaux et de bonnes adresses en France et/ou près de chez vous.

Et vous verrez rapidement que quand on frappe à la bonne porte, on est plutôt bien accueilli. Alors sur ce point en particulier mon conseil serait…

Lisez bien mon guide si ce n’est pas déjà fait.

Et bien sûr INSCRIVEZ-VOUS A LA NEWSLETTER (voir juste après l’article plus bas). Vous recevrez mes bons plans pour rencontrer des russes et pratiquer votre langue.

11/ La Russie, c’est trop loin de toute façon, je n’irais jamais :

Alors là, une fois encore tenez-vous bien car je viens tout juste de vérifier pour vous… la Russie de Paris à Moscou, c’est 2 860 kilomètres au compteur de Viamichelin (dont la moitié en autoroute).

En avion, c’est 3 heures de vol.

Autrement dit, et je ne chipote pas quand je dis ça, c’est vraiment juste à côté de chez nous.

C’est même beaucoup plus proche de nous que la Chine, que les États-Unis ou que le Canada et bien des destinations exotiques.

Voilà pour ces quelques idées reçues.

J’espère que vous comprenez maintenant qu’il y a plein d’idées saugrenues qui traînent et qui nous empêchent d’avancer sur la voie de l’apprentissage du russe.

C’est bien dommage quand on pense à toutes les richesses que nous ouvre cette langue magnifique, il faut bien le dire.

 Crédit photo : Goume

Et toi, connais-tu d’autres idées reçues sur l’apprentissage du russe ? Faits nous en part dans les commentaires

48 Commentaires

  1. Arnaud

    Bonjour Thomas,

    merci pour cet article, je vois que nous avons eu un parcours similaire sur l’apprentissage du russe.

    Permets-moi de réagir sur plusieurs points:
    * le russe EST BIEN une langue difficile! J’ai appris l’anglais, le russe et le chinois… et il n’y a rien de plus facile que le chinois (grammaire simple, pas de conjugaison ni déclinaison…)! Les efforts à consacrer au russe sont plus importants et il faut être assidu. Par contre, la régularité (15 min/jour) paie sur le long terme (je suis mon propre cobaye dans l’histoire)

    * la méthode est essentielle, je suis absolument d’accord, je recommande comme toi sur mon blog la méthode Assimil, très progressive. Même remarque sur le système éducatif français pour les langues: bien pour la littérature, nul pour la vie quotidienne

    * 6 mois est effectivement nécessaire pour pouvoir démarrer à parler, ce n’est pas si long donc de commencer chez soi… avant de partir sur place pour 2 semaines (ce que je recommande vivement)

    * pour les “r”, certains russes ne le roule pas non plus (ça dépend des régions), donc ne pas se prendre la tête, je suis d’accord

    * quant à l’utilité du russe, j’avoue moi-même qu’elle peut être limité dans le monde aujourd’hui (par rapport au chinois par exemple). Mais bon, on se refait pas quand on est tombé dedans tout petit! 🙂

    Bon courage pour ton e-book!

    Merci

    Réponse
    • izi92

      “Rien de plus facile que le chinois” : faudrait peut-être pas exagérer ! (je m’intéresse personnellement aux deux langues) 😀

      Réponse
  2. Thomas

    Salut Arnaud,

    je ne dis pas que le russe est une langue facile. Je dis par contre que ce n’est pas la peine de s’en faire une montagne.

    On a souvent tendance en France à appuyer sur le côté difficile ou insurmontable des choses, comme pour mieux nous en exonérer… Quoi de mieux comme justification pour NE PAS FAIRE que de dire “c’est bien trop difficile”.

    En réalité, pour pratiquer le russe, il suffit de… pratiquer le russe. Et pour le pratiquer, il faut être motivé. Pour être motivé, mieux vaut faire tomber quelques réflexes négatifs qui n’aideront personne. 😉

    Sur l’utilité du russe, je dirais simplement que rien qu’en Europe, il y a à peu près 350 à 450 millions de personnes qui le parlent et le comprennent. Il y en a plusieurs millions en Allemagne et beaucoup bien sûr dans les ex républiques soviétiques. L’usage du russe est très largement pratiqué en Europe, beaucoup plus qu’on ne le dit en réalité et bien plus que le chinois.

    Bien sûr les chinois sont beaucoup plus nombreux. Mais sommes nous avant tout asiatiques ou européens ? 😉

    Réponse
  3. Arnaud

    Salut Thomas,

    si j’ai bien compris ce que tu dis, nous sommes donc finalement d’accord: le russe n’est pas une langue facile et il est donc primordial de l’apprendre avec une pédagogie adaptée. Donc un enseignement progressif qui emploi le fameux “effet boule de neige”.

    Il faut donc aussi la motivation, mais pour avoir la motivation, il faut un but précis ou alors (mon cas) être un illuminé et aimer apprendre “comme ça”. Après une certaine dose d’apprentissage seul, il faut pratiquer sur place, c’est essentiel.

    Mais l’utilité du russe dans le monde moderne est disons… moyenne. Côté business, il est possible d’en faire mais ce n’est pas facile (les entreprises françaises ont peur et/ou les autorités locales bloquent les dossiers). Côté voyage, il faut être amateur (que ce soit la Russie ou l’Asie Centrale). Par contre côté culture, c’est immense! Mais malheureusement peu de personnes s’y intéressent.

    C’est sûr qu’en Europe le russe est plus employé que le chinois… mais pour encore combien de temps vu la puissance économique de la Chine?

    J’espère ne pas t’avoir “bridé” ton blog avec mes facéties! 🙂

    A bientôt
    Arnaud

    Réponse
  4. Valentin

    Salut Thomas !

    Merci beaucoup pour ce post, qui doit répondre à 90% des questions que je me posais concernant la langue !

    Il est toujours agréable de voir quelqu’un expliquer des choses complexes (comme l’apprentissage d’une langue, quelle qu’elle soit) de manière très simple, compréhensible, et surtout qui donne envie !

    Bonne continuation pour le blog, c’est un plaisir à lire.

    Réponse
  5. Jules

    Oui c’est pas tres loin la Russie mais surtout on peut parler Russe en France, c’est mieux pour acceuillir des touristes étrangers de parler leur langue.

    Quand au r effectivement ça gene pas la comprehension, ça donne juste une touche juive ou francaise selon le cas.

    Réponse
  6. Sonka

    Je rejoins Arnaud sur la difficulté. C’est très louable de vouloir encourager les gens à apprendre les langues, et de dédramatiser leur difficulté, mais il ne faut pas tomber dans l’excès d’angélisme non plus.
    Personnellement, j’ai appris l’allemand, l’anglais, l’italien, le russe et le japonais, donc je pense avoir un petit panel intéressant. Il y a des critères objectifs à la difficulté d’apprentissage : plus la langue est proche de la langue maternelle, plus elle est facile à apprendre, et vice-versa. Pour ma part, j’ai constaté que l’italien était clairement le plus facile, et le russe la langue la plus difficile parmi les européennes, mais moins difficile que le japonais. Autre critère objectif : la complexité de la grammaire, sa régularité, et la phonétique (toujours par rapport à la langue maternelle). Là aussi, le russe n’est pas trop bien placé : grammaire un peu complexe (mais quand même européenne, donc raisonnable), très irrégulière (comme la française) et phonétique pas mal divergente du français (et il ne s’agit pas que des R).
    Bien entendu, tout dépend de ce qu’on cherche dans l’apprentissage. Si on veut juste pouvoir se commander une bière, un taxi et draguer des filles, on n’a effectivement pas besoin d’apprendre grand chose (mais c’est vrai dans toutes les langues). Par contre, si on veut vraiment apprendre une langue, il faut surtout bosser !
    Je ne pense pas que “c’est à la portée de n’importe qui à partir du moment où il ou elle est bien outillé” : je pense que c’est à la portée de n’importe qui à partir du moment où il ou elle est 1/ vraiment motivé 2/ vraiment bosseur (le deuxième point découlant du premier).
    Il faut bosser pour toutes les langues, mais plus encore si elles sont difficiles.

    Réponse
    • dan

      Je ne pense pas du tout qu’il faille etre bosseur pour apprendre la moindre langue.
      Non disons plutot que ceux qui n’arrivent pas à apprendre sur le tas, n’ont plus d’autre choix que de bosser.
      Apres 6 mois en corée je pouvais tenir une discussion toute la soirée, pourtant je n’ai pas ouvert un livre (bon j’ai feuilleté assimil jusque la lecon 15 quoi) et je ne suis jamais allé en école de langue. Je n’ai jamais appris de liste de vocabulaire. (alors ok, zero declinaison conjugaison en coreen, j’avoue).
      Puis quand je discute avec des etudiants de chez INALCO, y compris apres un stage d’un an en coree, bah leur coreen a coucher dehors. Des bosseurs hein… mais juste leur coreen rime a rien ni de pres de loin.
      Bosser bosser bosser ?
      Ouai ou sortir et parler, parler, parler, ca marche aussi hein.
      Dedicace aux branleurs et quand meme amoureux des langues (car des cultures et des gens).

      Réponse
      • Gab

        On peut quand même se demander quelle est ta part de mythomanie et quel est réellement ton niveau en coréen Dan ?

        Lorsque l’on te lit et on constate que ton français est plus qu’approximatif, on peut douter de ton niveau en langue étrangère dans la mesure où tu ne maitrise même pas correctement le français.

        S’exprimer avec plusieurs verres dans le nez face à des interlocuteurs dans le même cas est une chose, même si l’on parvient à se faire comprendre tant bien que mal. Bien maîtriser une langue, sans déchirer les tympans de ses interlocuteurs , en est une autre.

        J’apprends le russe actuellement depuis deux ans et demi et je peux communiquer quasi de tout. Néanmoins, je sais que je fais encore un paquet d’erreurs, que mon vocabulaire est encore très incomplet et qu’il me faudra encore des années de pratique couplées à l’apprentissage de la théorie afin d’avoir un niveau avancé

        J’ai dû passer par l’apprentissage de l’allemand à un âge où l’on apprends vite, à 10 ans. Personne dans nos classes n’a appris l’allemand en 6 mois.

        Celui qui me dit qu’il maitrise une langue orientale en 6 mois, de plus sans jamais avoir étudié, je lui réponds qu’il est soit un génie, soit un mythomane !

        Réponse
  7. Thomas

    Merci pour vos message qui me font très plaisir,

    Sonka pour te répondre,toi qui a l’expérience de plusieurs langue, tu as sûrement appris ces langues avec des méthodes très différentes dans des pays très différents.

    Pour ma part, j’ai eu la chance d’approcher trois méthodes très différentes… pour le russe. La méthode française était de loin la plus mauvaise.

    La méthode anglaise m’a permis de faire le parcours que j’avais fais en France en 5 ans… mais en1 année seulement !

    Quand à la méthode russe, elle est très efficace aussi, même si elle nécessite une bonne discipline de la régularité. Elle fait que beaucoup de russe parlent parfaitement une langue sans même avoir séjourné dans le pays en question. Ce résultat là est bluffant et parle pour lui même.

    Tu sais, quand je dis qu’on exagère beaucoup de chose sur l’apprentissage du russe, je ne tombe pas dans l’angélisme, je parle vraiment de ce que j’ai vécu pour l’avoir expérimenté.

    Le russe n’est pas plus difficile à apprendre que les mathématiques, le droit ou la littérature moderne. Pour avoir un bon niveau dans une matière de ce genre, il y a du travail, c’est évident. Mais ce n’est pas pour ça qu’il faut baisser les bras.

    Et d’ailleurs, n’oublions pas que la plupart des gens ne souhaitent juste se faire comprendre et communiquer sans forcément devenir un hyper spécialiste de la langue 😉

    Réponse
  8. Christine

    Merci pour cet article et tous ces commentaires si intéressants ! Moi aussi j’avais appris le russe au lycée, il y a longtemps, avec un professeur dont c’était la langue maternelle. Malheureusement l’enseignement à cette époque était encore très traditionnel (pas de laboratoire de langue, pas de conversations courantes, etc.) Maintenant j’ai la chance d’habiter une région où j’ai retrouvé beaucoup de russes, donc me revoilà.

    Maintenant je ré-apprends le russe avec le programme Rosetta Stone, coûteux mais apparemment efficace. Je n’en suis encore qu’au début, mais j’ai pu constater que quand mes amis parlent russe autour de moi (ce que j’encourage, bien entendu ! 🙂 ), je comprends des mots par ci par là, et assez souvent même, le sens de la conversation. Quant à parler moi même, euh, pas vraiment … mais les quelques mots ou phrases que je peux placer ici ou là sont comprises et je me vante d’avoir un bon accent.

    Une note sur l’alphabet et l’écriture : oui, c’est vrai qu’on s’imagine ça difficile, mais en fait en s’y mettant une semaine, c’est bon.

    J’ai hâte de découvrir les ressources que vous pouvez recommander.

    Ah, aussi ce que je fais de temps en temps, c’est que je me branche sur une des stations de radio russe sur l’internet (http://www.listenlive.eu/russia.html), et je la mets en bruit de fond. Même si je ne comprends pas, ça me rentre dans la tête, et je peux toujours au minimum essayer de deviner de quoi ils parlent.

    J’ai dans l’idée de faire un saut en Russie cet été, alors ça me motive !

    Amitiés à tous.

    Réponse
  9. Christine

    Une question : est-ce que les russes trouvent l’accent français plaisant ? Ca peut aider pour les contacts … 😉

    Réponse
  10. Jean-Marie SIX

    Merci pour cet article.
    Point 1/
    Je suis de ceux qui pensent que le russe est une langue déroutante (alphabet, déclinaison, aspects des verbes), mais finalement pas plus difficile que d’autres. Ainsi notre concordance des temps n’existe pas en russe.

    Point 2/
    L’amour de la Russie et de sa littérature est une source de motivation, mais la langue des écrivains est différente. Tolstoï s’amusait à faire des phrases qui tiennent une page entière. Il est clair que l’homme de la rue ne s’exprime pas de la même manière.

    Point 5/ Dans leurs courriers administratifs ou commerciaux les russes vont droit au but. Notre langage administratif plein d’attendus les déroutent.

    Point 9/ oui
    Une des raisons de nos difficultés pour les langues étrangères est paradoxalement que le français est une langue trop riche. Les professeurs de russe russophone ont du mal à nous faire comprendre leur mode de raisonnement, finalement plus simple que le notre. Un professeur de russe francophone est préférable au début. Après il faut s’imprégner de la langue avec des russophones.

    Réponse
    • Christine

      Commentaires intéressants !

      Peux-tu nous donner des exemples concrets STP ?

      (français trop riche, russes vont droit au but …)

      Merci.

      Réponse
  11. Thomas

    Merci Christine, effectivement, l’alphabet, c’est l’affaire d’une semaine 😉

    C’est très bien d’écouter la radio russe, finalement, tu as ton laboratoire de langue à la maison en quelques sorte.

    Sur l’accent, les avis sont partagés. Je fais partie de ceux qui pensent que l’accent est un plus (si il n’est pas trop fort). C’est toujours une couche de mystère, une identité, voire même un charme que ceux qui n’ont pas d’accent, n’ont pas. si vous en avez un… gardez le !

    Jean Marie, merci pour ton msg. Je te rejoins sur tes points 1, 2 et 5… effectivement, pas de concordance des temps… j’ajouterais que toutes les lettres se prononcent… autrement dit, l’orthographe aussi, c’est plus facile en russe.

    Par contre, je ne rejoins pas du tout sur ton point 9. Si les français ont bien du mal avec les langues étrangères, ce n’est pas à cause du français qui n’y est pour rien (le pauvre), mais bien à cause de la méthode en premier lieu. c’est aussi vrai pour le temps passé (1 heure par semaine est insuffisant).

    En tout cas merci pour vos messages qui font avancer le débat.

    a+

    Réponse
  12. jean

    Une bonne méthode
    Des voyages
    Une motivation surtout!
    et ne pas se poser la question difficile ou pas difficile en commençant à apprendre ou en choisissant une langue, c’est simplement du travail et de la patience.
    Chaque langue a ses difficultés et ses facilités: les temps du passé sont très difficiles en français comparés à ceux du
    russe et du chinois!
    Le français souvent se pose trop de question ou s’effraie de choses banales que tous les enfants de moins de deux ans pratiquent sans état d’âme, apprendre une langue. Des calculs mathématiques complexes, des talents artistiques, la virtuosité d’un artisan ne sont parfois pas accessibles à tous
    mais les langues, oui!!!

    Réponse
  13. Christine

    Oui Jean, c’est vrai qu’une bonne motivation est essentielle. Moi, je ne suis jamais allée en Russie, mais il y a une petite possibilité pour que j’y aille cet été … alors même si cela n’arrivera pas, je fais comme si …

    Sinon, pour ceux qui sont en train d’apprendre la langue, pouvez-vous nous faire part de vos tuyaux ?

    Exercices : Pour ma part, je recopie plusieurs fois les phrases et les mots, c’est déjà un exercice. Puis je mets la traduction à côté, je cache le russe et j’essaie de voir si j’ai mémorisé : souvent je ne me rappelle pas, c’est un peu démoralisant.

    Horaires : Aussi, je suis bien d’accord avec le 1/4 heure par jour ! Par contre, je ne le pratique pas. Est-ce que vous avez “une heure” pour votre quart d’heure de russe ? Etudiez-vous plutôt le matin, l’après-midi, le soir ? Il paraît qu’on mémorise mieux avant de dormir.

    Dernière question : les déclinaisons !!! Qu’est-ce qui marche pour vous ? J’ai beau répéter “1 чашка, 2 чашки, 5 чашек”, je me trompe encore et encore.

    Merci d’avance pour vos réponses.

    Christine

    Réponse
  14. jean

    Il me semble important qu’après quelques temps d’apprentissage d’aller vivre sur place dans une famille d’accueil pour une “imprégnation”. Ce bain linguistique déclenche une familiarité avec la langue de par l’environnement visuel et sonore (prévoir un cours de russe structuré sur place pour questionner et interpréter) qui provoque un déclic nécessaire à toute progression. De plus à l’étranger vous comprendrez que vous n’êtes jamais ridicule même avec quelques mots car vos premiers pas sont toujours le signe du respect et du désir d’aller vers les autres (les natifs!) qui seront appréciés en particulier dans les pays slaves.
    Surtout ne pas vouloir aller trop vite et trouver le bon rythme! J’utilise, en plus des méthodes et des cours divers, des logiciels “flashcard” en ligne (aujourd’hui très performants pour mes langues pour entretenir et “m’obliger” à ces quinze minutes.
    Une motivation forte comme l’amitié ou l’amour sont les meilleurs d’après mon expérience en anglais, allemand, italien, espagnol, russe ou chinois…;). A cultiver!

    Réponse
  15. jean

    J’oubliais… 1 million de touristes russophones prévus en 2O14 en France. Alors le russe, utile?

    Réponse
  16. Thomas

    Merci Jean pour tes messages ! Je te rejoins à 100%. Tu as tout compris.

    Si j’ai une chose à ajouter pour répondre à Christine, c’est “mettre en pratique” que ce soit en Russie ou en France. Peu importe l’endroit finalement, pourvu que la pratique prenne le pas sur la récitation des déclinaisons…

    Les déclinaisons ne sont pas faites pour être récitées par cœur. Elle sont faites pour être utilisées en conversation par exemple.

    Autrement, ce serait comme un acteur qui ne fait qu’apprendre son texte. Ce qu’il vise en réalité, c’est jouer en vrai sur scène 🙂

    Réponse
    • Christine

      Oui, Thomas, je suis bien d’accord sur les déclinaisons. De la pratique, de la pratique !!! 🙂

      Réponse
  17. Bernard Delwiche

    Bonjour,

    Personnellement, j’ai trouvé ma prof de russe sur http://www.busuu.com

    C’est un site d’échanges linguistiques.

    Je ne me suis bien sûr pas contenté de chatter. On se parle tous les jours sur Skype. 30 minutes par jour, il ne faut pas plus.

    Après 9 mois, je peux dire que je parle assez bien russe et que ma prof, qui ne parlait pas un mot de français l’an passé, se débrouille pas mal du tout en français.

    Grâce à mes cours en ligne, je suis arrivé en Russie en septembre dernier avec une petite base en russe qui m’a permis de me faire comprendre dans les situations simples de la vie (en rue, au restaurant, à la banque…), d’entrer en contact avec des Russes, de pratiquer et de progresser au point de trouver une petite amie sur place que je revois régulièrement, soit chez elle en Russie, soit chez moi en Belgique.

    Je voudrais ajouter qu’à la base, je ne suis pas doué pour les langues. Mais avec de la motivation et une pratique régulière, les progrès sont visibles.

    Au début, il ne faut pas trop se prendre la tête : l’essentiel est de commencer l’apprentissage et de trouver les opportunités de pratiquer un maximum. Les progrès suivent, c’est évident.

    C’est difficile au début, certainement. Mais le jeu en vaut vraiment la chandelle…

    Courage à tous ceux qui ont pris la bonne décision de commencer à apprendre le russe. J’espère que cet apprentissage vous procurera beaucoup de plaisir et vous permettra d’ouvrir des portes…auxquelles vous ne pensez peut-être pas maintenant.

    Réponse
  18. Jean-Louis

    Salut a tous et clin d’Oeil à Thomas,

    Du travail, de la passion pour cette très belle langue et je rejoins Jean dans sa diction : une amitié ou un amour comme c’est mon cas sont des booster à la motivation pour l’apprentissage.

    Toujours est-il pour ma part premier voyage janvier 2014 en Altaï, donc je devrai être un minimum compris avec ma pincée d’accent frenchies, car il faut le préserver à mon sens !

    Réponse
  19. pat

    bonjour,

    Je suis en ce moment en train d’apprendre le russe et j’adore cette langue, la culture et les slaves.
    j’ai une chance incroyable je l’apprends avec une russe de langue maternelle en cours particulier
    je retrouve les commentaires des gens le russe c’est dur etc..
    la grammaire est quand même ardue mais je m’accroche
    je cherche d’autres russes pour parler cette langue mais je vis à Tahiti et c’est limité
    Merci pour ton site c’est super

    Pat

    Réponse
  20. glepine0@yahoo.fr

    j’ai fait 3 ans de russe et j’ai passé l’option au bac. 13/20 soit 3 points de bonus et j’ai eu mon bac de de 3…points !

    je suis meme allé à moscou et saint-petersbourg 2 mois avant le bac. inoubiable le metro de moscou

    l’alphabet et la conjugaison sont assez simples

    par cpontre le plus emmerdant c’est les déclinaisons (accusatif, datif ,locatif ) tout comme en allemand

    Réponse
  21. Thomas

    Exactement, vous avez tout compris :

    1 – gardez votre accent, il fait votre charme
    2 – oui, les déclinaisons sont un gros morceau, quoique, ça dépend vraiment de comment on s’y prend et pour ça les méthodes francophone ne sont vraiment pas top !

    Alors j’y travaille pour ma méthode de russe, c’est prévu 😉

    a+

    Réponse
  22. Philippe

    Ce qui est dur dans le russe, à mon avis, après les déclinaisons et les conjugaisons (ah ! les joies du perfectif et de l’imperfectif !) c’est de penser les phrases comme les Russes, et là, il y a vraiment un gouffre ! Bien sûr, on peut se contenter de phrases du style “ja em jabloko”, on se fera comprendre, mais il suffit d’étudier un peu par exemple la méthode de perfectionnement russe d’Assimil pour se rendre compte que les Russes ne tournent quasiment jamais les phrases comme nous, ils pensent différemment ! Bon, ce n’est pas bloquant pour échanger, mais c’est très déstabilisant, à chaque phrase on se demande “mais qu’est-ce qu’ils ont encore bien pu imaginer pour rendre cette idée”, et quand on découvre la traduction, on se dit “vraiment, ils sont impossibles !”, c’est quasiment imprévisible. Mais sinon, si on a le temps et la motivation, c’est vrai que c’est très enrichissant…

    Réponse
  23. melicchou

    bonjour,
    Est-ce qu’il est possible d’atteindre le niveau B1-B2 en russe en seulement 2 ans ?
    Merci

    Réponse
    • Thomas

      Bonjour Melicchou,arité

      oui, c’est possible. Tout dépend de ta motivation à apprendre le russe. Si tu es motivé et si tu sais pourquoi tu veux l’apprendre, alors tu as déjà une bonne base pour commencer.

      Ensuite, tu as besoin d’une bonne méthode qui te convienne bien et de t’y mettre disons 20 mn par jour…

      La régularité est ton ami. Sur tes 20 minutes, pas en au moins la moitié à prononcer du russe à haute voix et tu feras de vrais progrès 🙂

      Réponse
      • aymeric

        je trouve ça assez optimiste B1-B2 en moins de 2 ans avec 20 mn par jour. Je fais largement plus que les 20 mn par jour depuis 2 ans et demi, je regarde des films, j’apprends du vocabulaire (à répétition d’ailleurs, tellement il est éloigné de ce qu’on connait), je prends des cours (50 h ou 60h) et j’ai environ un niveau A2. Je parle tout à fait couramment anglais, portugais et espagnol. Ou alors je suis nul pour cette langue. C’est possible

        Réponse
  24. tiph

    Bonjour, lycéenne, j’apprends le russe depuis 4 ans et j’adore ! Ce n’est pas si difficile que ça, il faut juste se donner les moyens de réussir ! C’est une langue magnifique et j’adore la parler. Ma prof est une bonne prof, j’ai de la chance. Pour ce qui est de l’alphabet, nous l’avons appris en un mois et demi je crois. Les déclinaisons sont plus difficiles mais il faut juste être rigoureux et les revoir souvent. L’accent s’apprend vite. Pour moi le plus dur est le vocabulaire : j ai tendance à l’apprendre pour mes dst et de l’oublier après.
    Voilà j espere vous avoir aidé, lancez vous vous ne le regrettez pas !

    Réponse
  25. stefan

    j’adore bien apprendre le russe meme s’il faut un peu de patience

    Réponse
  26. Ali

    Bonjour,
    Je pense a apprendre le russe depuis déjà quelques années. Et là je pense que j’ai perdu trop de temps et il est temps que je me lance .
    en quoi consiste la méthode russe (que vous trouverez excellente) ? Et surtout si vous pouvez me recommandez des doc ou outils

    Enfin je vous dis bravo pour votre blog sympa et utile à la fois

    Cordialement

    Réponse
  27. jean

    Bonjour,

    En ce qui me concerne, je veux apprendre le russe car j’ai le projet d’un grand voyage en vélo à travers la Russie et j’ai commencé récemment à apprendre le russe avec une méthode Harrap’s constitué d’un livre et de 2 CD audio.

    J’ai la chance d’être allé déjà 4 fois en Russie et je connais déjà plus ou moins l’alphabet, je me suis beaucoup aidé de la musique pour l’apprendre, j’écoutais des chansons qui me plaisaient et je lisais les paroles en même temps.

    Mon plus gros problème est la rapidité avec laquelle les difficultés augmentent avec ma méthode, 1ere leçon très facile, 2 ème pas trop mal et ensuite ça décolle méchamment, je reste malgré tout très motivé, les progrès que l’on réalise sont motivants, je tire une grande joie lorsque je constate que j’ai avancé.

    J’ai aussi un autre problème, c’est la mémorisation, j’arrive pas bien à me souvenir car il n’y a pratiquement pas de base commune avec le français mais je reste convaincu qu’il est possible d’apprendre le russe.

    Bonne chance à tous.

    Réponse
  28. Judith

    Personnellement je suis assez d’accord pour dire qu’étudier une langue en cour c’est très contraignant. Du moins au lycée. De moi même j’y arrive plus facilement.

    Votre article m’as fait changer d’avis pour mon parcours l’année prochaine. Au lieux de prendre une licence LLCE Anglais- japonais , je prendrais Anglais-russe.
    De toute façon je voulais apprendre les deux ( plus l’arabe, le grec et l’hindou ). Mais le fait que cette langue sois délaissé me donne envie de lui redonner vigueur ! En espérant qu’elle sois toujours au programme.

    Mon envie d’apprendre le russe et toutes les langues est assez paradoxale car je veux voyager et tout découvrir sans avoir à me trimbaler un traducteur….Le problème est que moi même souhaite devenir interprète ( sois à l’ONU, ou au ministère des affaires étrangères).

    Je ne crois pas avoir une méthode particulière, j’essaye de commencer comme pour le français et l’anglais ( alphabet, mot, ect) sauf que pour l’oral ça va coincer un peu…
    Et surtout il faut acheter un cahier juste pour la langue ( ce que compte faire demain si la pluie ne tombe pas ) J’espère juste que la conjugaison sera mieux qu’en français.

    Bonne journée/ soirée/ apprentissage !

    Réponse
  29. Claire

    Et quelle est donc cette méthode anglaise dont vous parlez?
    Quelle que soit la méthode, il faut parler, et tout seul, sans les corrections d’un prof, cela semble difficile , donc avoir un professeur, russe si possible, me semble être la meilleure solution!
    Merci pour tous ces commentaires!

    Réponse
  30. Mukhtar-Michel

    Bonjour Thomas!

    Je m’appelle Mukhtar et actuellement j’habite en France. Parmi mes connaissances ici je suis Michel. Ma question peut-être un bizarre, mais quelle date votre l’article “Apprendre le russe: démonter les idées reçues”. Je ne l’ai pas trouvé par internet. Merci par avance.

    Réponse
  31. Agathe

    Bonjour,

    Je suis assez d’accord avec toi. Le russe n’est pas si difficile que ça. Cependant par rapport à l’allemand et même le grec ancien, j’ai mis beaucoup plus de temps à apprendre l’alphabet par exemple. Bon, c’est vrai, le grec me passionne tellement que j’apprends tout en 3 secondes. En fait, tu as raison, je chipote. Le russe n’est pas si compliqué que ça. Malheureusement, je pense que ma prof a pas forcément la meilleure méthode. On a mis deux mois pour 33 lettres. Donc je suis assez heureuse de trouver ton site sinon je crois que je lâcherai.

    Bref, au niveau de la rencontre de russes, il y en a 2 dans ma classe plus un assistant russe qui apprend le français. Autrement dit, ça ne manque pas.

    Je t’avoue sincèrement qu’au début, ces onze raisons me bloquaient. Depuis que tu les démontres, je me sens plus à l’aise et j’ai moins peur de me louper (par exemple pour les “r” roulés).

    Donc merci pour tes articles, j’aperçois enfin un peu de lumière et de chaleur dans ce qui a été pour moi pour le moment un long tunnel sombre et froid.

    Réponse
    • Thomas

      Merci Agathe pour ce message,

      C’est top ! Effectivement 2 mois pour 33 lettres, ça fait une moyenne de 1 lettre… tous les deux jours.

      Non, l’alphabet russe, c’est vraiment l’affaire d’une semaine… bien outillé !

      Imagine seulement planter un clou… avec une scie ??? jeu veux dire pas là qu’il y a un outil pour chaque fonction…

      Avoir le bon outil, c’est important !!

      Réponse
  32. Agathe

    Ah, j’oubliais. Je sais, je vais faire ma rabat-joie mais il y a une raison assez peu connue et que tu n’as pas notée. Or, elle me concerne.

    Les accès handicapés sont environ égaux à 0. Même les endroits touristiques sont quasiment impraticables.

    Or je rêve d’aller en Russie et c’est parfaitement impossible pour moi en fauteuil. Et n’imaginez pas qu’on porte mon fauteuil : il est électrique et pèse 150 kilos.

    Donc je suis dégoûtée de devoir rester en France si je parle russe.

    Voilà, c’était le coup de gueule du jour.

    Réponse
  33. svetlana

    Bonjour Thomas,

    je pratique le russe depuis 2 ans avec la méthode Assimil
    Lorsque j’ai fini le 2e livre je le relis et le reprends depuis le début est-ce la bonne méthode?car il n’y a pas de autre niveau après..
    Ha autre chose..un livre de poche simple et sympa à me conseiller pour parfaire mon apprentissage?

    Réponse
    • Thomas

      Hello Svetlana,

      merci pour ton commentaire,
      la bonne méthode, c’est celle où tu te sens bien pour avancer…

      Tout reprendre pour réviser, c’est bien pour le moment, mais il te faudra bien tôt une “prochaine étape” qui va t’aider à progresser.

      Alors, pourquoi ne pas tenter l’une de mes méthodes ? ^^

      Réponse
  34. Annaëlle

    Bonjour,
    J’ai fait 4 ans de russe au lycée, et je dois dire que ça n’a pas été une réussite. Pourtant, j’adore la langue et la culture russe et je rêve d’aller en Russie.
    J’ai essayé de m’y remettre avec d’autres méthodes, mais j’ai beaucoup de mal à m’y tenir. Je trouve les déclinaisons très difficiles à mémoriser. Quand j’écoute du russe, je comprend quelques mots ici ou là mais pas le sens du texte.
    Je cherche une méthode intuitive et motivante (comme j’ai trouvé par exemple pour l’espagnol), mais pour le russe aucune ne m’a convaincue. Mais je vais en essayer d’autres.
    Merci pour votre site, j’espère qu’il va m’aider à me motiver.

    Réponse
    • Thomas

      Bonour Annaëlle,

      et merci pour ton message,

      la bonne nouvelle est que tu ne pars pas de zéro.
      Et l’autre bonne nouvelle est que j’ai exactement la méthode qu’il te faut.

      L’idée et de faire chaque cas séparément et 1 par 1, jusqu’à qu’il soit compris et maîtrisé, AVANT de passer au suivant.
      Cette méthode a été développée à partir des meilleurs pédagogies anglosaxones, russes et françaises.

      Je l’ai créée sachant exactement ce dont tu parles pour avoir fait le même parcours au lycée et même au collège sans aucun succès en France.

      Et j’ai de nombreux élèves qui ont réussi à passer le cap des déclinaisons grâce à ça : https://russie.fr/les-formations.

      Je reste à ta disposition si tu as des questions 😉

      Réponse
  35. Joëlle

    J’ai commencé à apprendre le Russe par une autre méthode. Je ne la trouve pas mal, mais je ne peux malheureusement pas m’y mettre aussi souvent que je le souhaiterai. Mais j’avance quand même, à mon rythme.
    Quand je dis que j’apprends le Russe, on me regarde avec de grands yeux ronds : pour quoi faire ?
    Ben … pour le plaisir, pour le pays, pour la culture, pour le voyage que j’aimerai y faire (et plus si affinité), pour retrouver les racines de mon conjoint, pour la mentalité, pour … plein de choses ! Mais les mentalités sont et restent bloquées par la réputation que propagent les médias qui ne savent que dénigrer sans vérifier … ou bien qui sont obligés de dénigrer même s’ils savent.
    Je n’ai personne avec qui parler mais je ne m’inquiète pas pour l’accent. Cependant, je recherche un/une correspondant/e pour échanger par écrit. Même si je ne suis que très débutante, je pense qu’il faut se jeter à l’eau pour apprendre à nager.
    J’ai écrit au collège/lycée français à Moscou pour demander si des élèves accepteraient de correspondre avec moi, même si j’ai l’âge d’être leur grand-mère ou presque (55 ans). Mais voilà plus de 2 mois et je n’ai reçu aucune réponse.
    Où pourrais-je trouver des correspondants pour m’entraîner à l’écriture et apprendre de façon moins synthétique (tout en continuant mes cours, bien sûr !) ?
    Je vous remercie de vos éventuels tuyaux.
    Bonne journée.

    Réponse
    • Nina

      Bonjour Joëlle
      Je suis russien et le russe c’est ma langue maternelle. Je suis venue en France pour approfondir mes connaissances dans la langue française. Si vous souhaitez faire un échange, n’hésitez pas à me contacter [email protected]

      Réponse
  36. ROMAIN DU TOGO

    MERCI BEAUCOUP POUR CET ARTICLE, POUR MOI QUI SUIS AFRICAIN ET QUI SUIS PRESENTEMENT EN RUSSIE POUR MES ETUDES EN FACULTE PREPARATOIRE, L’APPRENTISSAGE N’EST PAS FACILE MAIS CE N’EST PAS AUSSI DIFFICILE QU’ON LE DIT, JUSTE DE LA MOTIVATION
    IL EST VRAI QUE JE PERDS SOUVENT CETTE MOTIVATION MAIS C’EST EN LISANT CES ARTICLES QUE JE ME RENDS COMPTE DE LA CHANCE QUE J’AI, J’ESPERE AVOIR DE VOS NOUVELLES ENCORE ET ENCORE

    Réponse
  37. Jean-Marc

    Le russe est comme toute les langues. Difficile ou pas. Selon qu’on aime ou pas.
    Le russe n’est pas plus difficile que le français (enfin si quand même, because les déclinaisons), que le chinois ou le japonais. C’est juste différent.
    L’avantage du russe c’est qu’il s’agit d’une langue indo-européenne et qu’on y retrouve malgré tout ses petits. Parfois très éloignés… Il y a beaucoup de notions qui n’existent pas en français, les verbes de mouvement uni ou multi-directionnels, les verbes préfixé, le perfectif et l’imperfectif, mais le système reste assez logique et il suffit d’appliquer ce que vous avez appris.
    La prononciation pose aussi parfois problème surtout avec l’accent qui change de place, juste pour vous embêter 🙂
    Mais globalement, le russe n’est pas si difficile que ça, surtout pour le lire et le comprendre. Pour le parler, nul doute que vous aurez des difficultés à jongler avec les déclinaisons et les particularités de cette langue, mais personne ne vous en voudra d’essayer !
    Bon courage à toutes et à tous.

    Réponse

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