Portrait – Madeleine Leroyer, journaliste et écrivain… sur les femmes moscovites, 1ère partie

Sur les femmes moscovites à Moscou

L’interview est en deux parties, dont voici la première…

L’invitée d’aujourd’hui a écrit un livre enquête palpitant bourré d’anecdotes réelles qui nous en apprend beaucoup sur les femmes moscovites d’aujourd’hui. Les femmes russes dont elle nous parle sont belles, elles sont soignées et entreprenantes. Elles sont fougueuses, téméraires et portent la Russie moderne. Elles expérimentent tous azimut et sont en même temps à la pointe… de la féminité. Madeleine Leroyer, journaliste et correspondante pour de grands médias nous livre dans “Une Vie de Pintade à Moscou” tous leurs secrets de femmes moscovites, jusque dans leur intimité. Leur transformation des dernières années a tout simplement été fulgurante. Un livre à dévorer tranquillement au soleil ou chez soi, mais avant tout… l’interview.

Thomas : Salut, salut, on est sur Russie.fr, je suis avec Madeleine Leroyer.

Madeleine Leroyer : Bonjour.

Thomas : Salut Madeleine.

Madeleine Leroyer : Salut, salut, Priviet !

Thomas : On est là pour parler précisément du livre, “Une vie de Pintade à Moscou”, que j’ai lu, que je recommande à tous, puisqu’il regorge d’informations croustillantes sur le mode de vie des femmes moscovites en Russie.

Madeleine Leroyer : Ou là là…

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Thomas : C’est un livre que j’ai trouvé très documenté et surtout très inhabituel au niveau de son point de vue. Il nous parle des coulisses de la féminité russe, quelque chose qu’on connaît très mal en France. Et il regorge d’anecdotes assez croustillantes sur toutes les facettes de ce que c’est qu’être une femme en Russie aujourd’hui. Tu peux te présenter en quelques mots ?

Madeleine Leroyer : Alors je peux me présenter en quelques mots. Donc Madeleine, j’ai 27 ans, je travaille à Moscou depuis septembre 2008. En fait je suis journaliste. Je travaille pour plusieurs médias français et francophones, radio, presse écrite, télévision. Et puis je me suis immergée dans la basse cour moscovite pour parler des Pintades, avec beaucoup j’espère d’affection, puisque c’est ça le principal objet de ce bouquin. Pour moi c’est un grand cri du cœur pour Moscou et pour ses habitantes.

Thomas : Effectivement et ça se ressent très fort. J’avoue que je m’attendais à un livre féministe, au sens pas forcément le plus positif du terme. Et j’ai été très surpris en lisant ce livre, de voir qu’il n ‘y avait aucun jugement porté sur tout ça, que c’était assez factuel et très très fourni en informations, inattendues, parfois très drôles, d’autres fois un peu plus dure, parce que la vie n’est pas facile pour les femmes moscovites en général et aussi en Russie. Et voilà en tout cas, “Une vie de Pintades à Moscou”, c’est un bouquin qui en apprend beaucoup sur la Russie et c’est pour ça aussi que c’est intéressant. J’ai lu quelque part dans ton livre que la femme était le meilleur atout de la Russie.

Madeleine Leroyer : Alors c’est pas tout à fait moi qui le dit, c’est une citation de Ilya Tsentsiper qui est un des fondateurs de la maison d’édition Afisha, du magazine Afisha qui est ensuite devenu un vrai groupe et qui maintenant est à la tête du projet Strelka à Moscou sur Krasny Oktyabr donc un des lieux vraiment les plus en vogue. Strelka évidemment pour ceux qui ne sont pas moscovites, c’est une école d’architecture de design, adossée à un restaurant club avec l’été une des terrasses les plus fréquentées de Moscou. Voilà et il incarne cette envie de vivre différemment et il fait partie des gens d’ailleurs qui n’ont pas attendu qu’il se passe plus ou moins des choses sur la scène politique pour prendre des initiatives. Et dont lui dit, il reconnaît d’ailleurs entre les lignes que les hommes… comment dire… n’ont pas fait ce qu’ils auraient du faire, n’ont pas fait ce qu’ils auraient du faire. Ils n’ont pas tout à fait répondu au rendez-vous de la transition post-soviétique. Et il dit qu’effectivement les femmes sont le meilleur atout dans le sens où elles portent le pays et je pense que lui il le disait aussi avec beaucoup d’affection dans le sens où elles l’inspirent. Voilà, où elles sont un peu… alors on tombe sur la figure de la femme russe en tant que muse, mais, voilà il le disait comme ça. Et moi, parce que ça c’est pour lui, mais moi je suis assez convaincue qu’elles sont l’un des meilleurs atouts, mais je pense que les femmes moscovites aimeraient qu’il en soit autrement.

Thomas : D’accord…

Madeleine Leroyer : Les femmes russes aimeraient ou en tout cas celles que j’ai rencontré, elles aimeraient avoir des hommes qui soient des compagnons, enfin déjà qu’ils soient des compagnons de vie, donc avoir un homme dans leur vie et elles aimeraient qu’ils aient une place plus… comment dire, responsable… on peut le dire comme ça.

Thomas : C’est vrai que ce qui transparaît au travers de ton livre, c’est que les femmes ont vécu une transformation assez considérable ces 10-15 dernières années… qu’on soupçonne assez mal d’ici. On arrive toujours avec un à priori sur les femmes moscovites qui est très stéréotypé. C’est la bimbo russe, super jolie, incroyable. ça flash au niveau des hommes. Les femmes françaises en sont souvent jalouses. D’ailleurs  je crois que tu commence ton bouquin un petit peu comme ça.

Madeleine Leroyer : Oui… ah oui, oui..

Thomas :… si je peux juste lire une phrase… “j’ai bien failli leur décerner avec aigreur la palme mondiale de la gallinacé sans cervelle”… et c’est comme ça que commence ton livre.

Madeleine Leroyer : Et je ne l’ai pas fait…

Thomas : Et tu ne l’a pas fait, voilà…

Madeleine Leroyer : Et non, mais c’est évident que ce cliché existe. Il existe non sans raisons, mais moi j’essaie de le déboulonner parce que, je crois que derrière ces créatures qui font tellement fantasmer tout le monde, il y a des êtres humains dotés évidemment d’intelligence, de courage et souvent extrêmement surprenantes. Enfin, c’est justement quand on est dans les premiers moments d’approche, un peu jalouses, on rencontre des filles qui non seulement sont très apprêtées, très jolies, qui ne sont plus dans la vulgarité, quand même globalement, en tout cas, à Moscou…

Thomas : … comme ça a pu l’être… ou en tout cas en apparence…

Madeleine Leroyer : Moi je pense qu’on est loin… les années 90, c’est terminé… et qui sont très cultivées, très… Enfin je veux dire, c’est intéressant parce que justement, un livre féministe, moi je suis féministe et je trouve qu’il y a un pont à construire vers une forme de féminisme réconcilié avec la féminité. Alors les Russes elles ont la féminité, ça c’est sûr. Le féminisme, non, ou alors si il existe, il est surtout jamais formulé. Jamais une femme dira “Je suis féministe”. Ou alors elle a vécu 15 ans en Europe.

Thomas : On va y revenir…

Madeleine Leroyer : Oui…

Thomas : En tout cas, ça part d’un constat au départ où les femmes moscovites sont très apprêtées, elles sont très belles. Elles prennent un soin très particulier d’elles mêmes qui effectivement se voit. Est-ce que tu peux nous parler un petit peu de ça, de la mode, du maquillage… Est-ce que Moscou, la Russie et Moscou en particulier est la capitale de la mode aujourd’hui ?

Madeleine Leroyer : Je dirais que c’est la capitale de l’envie de mode, puisque ce n’est pas la capitale industrie de la mode. Il n’y a pas d’industrie textile, les créateurs sont on ne peut plus confidentiels. Mais c’est la capitale de cette envie de… de nouveauté, de beauté…

Thomas : C’est à dire qu’elles essayent énormément de choses du point de vue…

Madeleine Leroyer : Oui, c’est ça, de l’expérimentation aussi, je trouve qu’elles sont beaucoup plus audacieuses. Je regarde les parisiennes dans la rue. Les parisiennes, elles ont une espèce d’élégance naturelle qui est assez déroutante d’ailleurs. Elles sont pas coiffées, mal chaussées, enfin pas très bien chaussées, mais elles ont toujours un petit accessoires et c’est qui fait cette petite chose… C’est pas tout à faite le cas des moscovites, il y a beaucoup plus de boulot. Mais à l’inverse, elles ont vraiment un goût de la mode. Et d’ailleurs quand on est française, elles ont tendance à nous remonter les bretelles en disant, mais vous n’incarnez pas votre héritage en fait.

Thomas : C’est à dire qu’elles voient la française comme.. négligée, si je pousse un peu le…

Madeleine Leroyer : Et bien presque. C’est à dire, oui, pas entretenue, pas très bien maquillée, ne s’habillant pas pour travailler ou très peu. Et surtout elles vouent à la culture de la mode et de l’élégance française un culte sans bornes. Donc quand on arrive avec son pantalon tire-bouchonné, sa chemise pas repassé et ses cheveux mal coiffés, elles disent mais vous savez, vous êtes le pays de Dior, de Coco Chanel et tout ça. Donc elles ont un vrai truc. Et vraiment, moi je pense qu’on est plus du tout dans le bling bling, dans la vulgarité, dans l’outrance. Il y a des excès, sinon on s’ennuierait à Moscou et on ne s’ennuie pas à Moscou. Il y a des excès, mais qui sont des excès d’expérimentation. C’est des femmes qui… voilà…

Thomas : Pour illustrer ça rapidement je lis une phrase de ton livre : “Xénia…”, c’est donc une femme moscovite que tu as rencontré….“raffole de tout ce qui effraie la commune des mortelles, le latex, les imprimés panthère et léopard, le cuir et les  plumes. Londres l’inspire, Paris l’emmerde, Moscou la comble. C’est une ville ou tu peux tout essayer, ou tu peux jouer différents personnages, personnes ne te regarde de travers, au contraire.”

Madeleine Leroyer : Oui, mais alors typiquement cette Xénia, elle est un jour un peu princesse, l’autre jour un peu punk, le troisième vieille aristocrate, elle joue sur plusieurs registre et alors pour le coup, c’est toujours bien dosé. Elle, elle n’est pas dans la bimbo… et en fait, c’est ça qui est déroutant. Au premier abord on voit une armée comme ça de filles aux jambes longues et voilà. Et le truc c’est qu’en plus, elles commencent à avoir ce sens, ce goût peut être, je ne sais pas, mais oui, elles me bluffent, elles me bluffent beaucoup.

Thomas : Tu racontes aussi “Je me souviens d’un petit matin à l’arrivée du train de nuit St Pétersbourg-Moscou. Quand j’ai ouvert l’œil, mes trois compagnes de compartiment étaient déjà sur le pied de guerre, miroir de poche en main, déterminées à effacer toute trace du voyage. D’abord le fond de teint en petites touches sur les imperfections, puis lissé sur tout le visage. Blush, fard à paupières, mascara, crayon et rouge à lèvres, appliqués d’une main étonnamment sûre, comme insensible aux à-coups des aiguillages.” Autrement dit, une sacrée expertise…

Madeleine Leroyer : Oui, une sacrée expertise et moi j’ai voulu aussi jouer sur ce décalage culturel. alors on n’est pas toujours la française, mal coiffée, mal maquillée, mais en tout cas, c’est vrai que oui, une expertise. Et ce que je dis, c’est qu’en fait, moi mon interprétation ou en tout cas, une des mes interprétations, c’est une société difficile, une ville difficile et que la beauté est à la fois recherchée en tant que telle, mais aussi utilisée comme une arme, comme une armure…

Thomas : … comme une carapace …

Madeleine Leroyer : comme une carapace pour affronter cette société qui est vraiment je trouve assez musclée quoi, assez difficile.

Thomas : D’accord, c’est étonnant du coup comme carapace de s’habiller derrière des élans de féminité  qui paraissent…

Madeleine Leroyer : Mais parce que c’est une carapace qui déroute, ou en tout cas qui permet d’amadouer l’adversaire, ou pas l’adversaire, mais disons les hommes de façon évidemment un peu plus subtile. Mais moi, je pense que c’est ça. Et puis il y a un coté revanche évidemment. On ne peut pas parler de tout ce culte de la mode, sans parler du passé soviétique où tout ça était tout simplement interdit, inaccessible. Et trouver un rouge à lèvre, c’était des trésors d’ingéniosité. Enfin, je veux dire, c’est comme ma grand mère après la guerre, c’est des filles qui se dessinaient le bas couture au crayon sur la jambe nue. Donc voilà, elles vengent aussi la frustration de leurs mères, de leurs grands mères.

Thomas : D’accord. Et pour revenir à un petit stéréotype qui va illustrer tout ça… on ne va pas rester sur les stéréotypes, mais, je pense que toute le monde, toutes les personnes qui sont allées à Moscou un jour ont vu des filles en mini jupe et talon aiguille en plein hiver se dandiner sur la glace… et ne pas tomber et réussir quand même à se déplacer malgré les conditions qui sont quand même extrêmes et certainement pas faites pour le talon aiguille. Et alors tu les as suivies pour savoir comment elles font ?

Madeleine Leroyer : C’est vrai qu’à un moment je me suis dit c’est pas possible et la caissière du supermarché d’en bas qui m’avait un jour ramassée comme ça étalée sur les marches m’avait dit “c’est le pic à glace, tu plantes le talon, c’est le pic à glace”. “Tu plantes le talons aiguille, ça t’assure en fait”. Bon d’accord, j’étais quand même très sceptique, donc j’ai fait cette petite filature et en fait, bon c’est vrai que le pic à glace ça marche à condition de ne pas être pressées. Parce que globalement, courir sur le verglas en talon aiguilles, ça devient un peu compliqué. Donc elles ont cette démarche comme ça de petits pas souples, surtout sans presser le pas. Mais elles y arrivent très bien… moi pas.

Thomas : J’ai trouvé ça très marrant en tout cas. ça explique des choses qui paraissent à l’œil nu inexplicables.

Madeleine Leroyer : J’ai percé le mystère du talon aiguille…

Thomas : Ensuite, alors ces parades, ces tenues qui sont souvent extraordinaires, tu dis que chaque femme a plusieurs personnages. Elle joue de ça avec talent. Mais il faut qu’elles se les procurent et il y a tout un chapitre sur le voyage et le shopping qui m’a aussi frappé. Même si c’est plus facile aujourd’hui de se procurer des tenues de toutes les modes du monde. Elles usent même d’astuces assez incroyables pour se procurer leur panoplies si je puis dire ?

Madeleine Leroyer : Oui. Alors ça évidemment c’est pour les femmes moscovites de la classe moyenne, mais on voit de plus en plus… Enfin l’exemple typique sans faire un voyage exclusivement dédié au shopping, ce serait de partir en vacances la valise pas très remplie et de revenir avec une razzia de vêtements. Et puis après il y a effectivement des choses qui m’ont beaucoup intriguée, c’est que maintenant sont apparu des voyages organisés pour le shopping avec par exemple des russes qui vivent à Milan et qui organisent des safari shopping avec un guide, qui est souvent une jeune russe qui étudie le design, la mode à Milan dans une grande maison de couture qui va guider les clientes. Cela a un coût évidemment, mais on se rend compte que des femmes moscovites, d’ailleurs qui ne sont pas richissime, mais qui gagnent un salaire moyen et elles sont capables justement d’économiser un mois, voire deux mois de salaire pour aller faire leur garde robe. Mais ça il faut bien dire que c’est parce que Moscou est relativement chère. Toutes les marques occidentales sont importées avec des droits de douane qui sont assez conséquents donc c’est assez cher. Et encore une fois il y a peu de créateurs locaux, peu d’industries textiles locales. Donc le calcul, comme elles sont très futées… le calcul il est assez vite fait.

Thomas : Et il y a cette petite phrase… “pour trois mois, six mois, un an, le visa Schengen est le nouveau accessoire indispensable, plus convoité que n’importe quel it bag. Le Graal ne s’obtient pas d’ailleurs sans une longue série d’humiliations.”

Madeleine Leroyer : Oui. Alors ça il y a deux infos là dedans, c’est que le visa schengen, c’est un petit texte que j’ai écrit justement cette soif de voyage. Vraiment les gens que je côtoie ne sont pas forcément des gens richissimes. ça peut être des jeunes femmes en début de carrière. Elles économisent le moindre sous pour partir, pour voyager. Alors il y a des pays sans visas, la Turquie est le plus proche et le plus fréquenté, mais il y a toute l’Union Européenne. Et vraiment, c’est un peu la génération visa Schengen qui voyage, qui voyage librement, qui voyage complètement différemment par rapport à la génération du dessus. Et ça oui, j’ai très bien vu, le Schengen c’est le truc. Et alors la deuxième info, c’est les humiliations, parce que là je pense en tout cas pour parler du consulat de France, les préjugés ont la vie dure. Et moi, j’ai des amies, y compris mariée y compris pour le coup avec des salaires assez conséquent se faire refouler ou en tout cas maltraiter, mal recevoir au consulat parce que, il y a immédiatement ce soupçon que elles vont venir en France pour des raisons étranges, pour rester etc… Donc c’est très humiliant et il faut pas s’étonner si il y a la queue Boulevard Lanne à Paris parce qu’on ne leur fait pas la vie facile, nous n’ont plus.

Thomas : Effectivement. Et d’ailleurs quand elles finissent par y arriver à obtenir ce Schengen tu dis très bien dans le livre aussi “en quelques jours, parfois en quelques heures, elles vengent des années de frustration.

Madeleine Leroyer : Oui, mais alors ça je l’ai écrit dans le texte shopping, mais c’est vrai sur tout. C’est vraiment la nouvelle génération moscovite. Ce sont des gens qui sont d’une curiosité absolument insatiable. C’est ça qui est génial. Et c’est aussi ça qui fait que c’est finalement facile de faire des rencontres. En fait les étrangers du moins européen, parce qu’on ne peut pas dire qu’il n’y as pas de xénophobie, mais les étrangers européens sont extrêmement bien accueillis et priés immédiatement de raconter “c’est comment chez vous..”

Thomas : Et alors on a abordé ce point tout à l’heure très rapidement. On en vient à la question mais pourquoi font elles tout ça ? Pourquoi tous ces efforts qui paraissent qui sont absolument… qui moi me paraissent ici démesurés par rapport à ce qu’on voit chez nous.

Madeleine Leroyer : Alors je l’ai effectivement peu abordé, mais je crois que.. la première lecture serait de dire c’est pour les hommes. Il a y beaucoup de femmes moscovites qui me disent “c’est pour les femmes” dans le sens où il y a une vraie concurrence entre femmes russes et donc elles sont bien parce qu’elles se savent regardées et scrutées. Et la lecture moi je pense de fond, c’est ce que j’abordais, c’est une revanche et un combat. Un combat parce qu’il faut s’imposer dans cette société. Ce ne sont pas des femmes oisives, elles travaillent et puis il faut y aller…

Thomas : Et effectivement il y a une partie des personnes en activité très importante je veux dire. Je crois qu’il y au moins 50% de femmes actives.

Madeleine Leroyer : Et bien ça c’est aussi un héritage. C’est que les femmes moscovites, on parle de femmes les plus éduquées en termes d’accès à l’éducation au monde. Et oui elles travaillent. Alors après, il y a de grosses interruptions de carrières liées aux grossesses. Mais oui. A Moscou, les femmes sont des femmes actives, hors disons la caste de la Roubliovka où ce sont disons les très riches où là c’est un tout petit peu à part, mais la moscovite moyenne, elle bosse.

Interview de Madeleine Leroyer, sur les femmes moscovites, 2ème partie


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merci et à très vite »

2 Commentaires

  1. Jean

    J’émets une critique à monsieur Jouffa.
    L’histoire du rock est très problématique.
    Si vous regardez les vrais origines du rock, vous verrez que ce n’est pas rose du tout

    Réponse
  2. Jean

    Des travaux du domaine de la psychiatrie, de la psychologie sont effarants à cet égard, concernant les effets de ce genre de musique sur le cerveau
    Je ne rentre pas plus dans les détails, que chacun fasse ses recherches

    Réponse

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